Cette deuxième série est assez conforme à la première avec un vin qui se détache nettement dans un millésime certes très favorable.
Les vins ont été regoûtés 24 heures plus tard (donc étiquette découverte), après avoir été stockés dans une cave à 13°C . Le Saint-Joseph 2012 de Gaillard s’est montré plus poivré, mais très végétal et vert en finale, celui de Grippa ( millésime 2011) possédait un fruit moins « naturel » et était très amer en finale. Seul le Domaine du Tunnel a parfaitement tenu son rang, aussi séduisant qu’il a été à l’aveugle dans cette première série.
La deuxième dégustation des vins de la série commentée aujourd’hui n’a pas été davantage favorable aux vins les moins appréciés. Les Côtes 2012 de Vincent Paris a vu s’accentuer les notes végétales (géranium) et amères, que l’on retrouve également associées avec une légère saveur pharmaceutique dans le Saint-Joseph 2012 de Gérin. L’Olivaie 2009 de Coursodon a gardé toute ses qualités de la veille.
Les robes sont assez profondes à profondes, de couleur rubis à sanguine.
Coursodon : Saint-Joseph : l’Olivaie 2009
Le nez est élégant et expressif avec des arômes de fruits noirs (cassis et sureau), de baies variées ( dont un poivre raffiné), avec des notes florales ( roses et pointe de violettes). La bouche est très veloutée à soyeuse, les tannins fins et mûrs se trament dans un corps dense et ample, savoureux ( fruits et épices). La finale est longue, harmonieuse, sensuelle, très soutenue, très fruitée, finement poivrée et florale. Note plaisir 16,5, moyenne du groupe 16,20
Vincent Paris : Saint-Joseph : Les Côtes 2012
L’olfaction évoque les fruits rouges agrémentés d’agréables parfums floraux (roses et pivoines) avec des notes végétales (léger géranium). La bouche est souple, allongée dans sa construction, fine, centrée, un léger ton au-dessus de l’attaque, rehaussé de fruits frais (fraises et cerises). La finale est fraîche, tonique, aérienne, d’une bonne persistance (fruits et fleurs) ponctuées de notes amères et végétales. Note plaisir 13, moyenne du groupe 12
Jean Michel Gérin : Saint-Joseph 2012
Le bouquet est assez discret, avec au premier plan des arômes grillés et de légère fourrure qui font place à l’aération à des fruits rouges discrets, légèrement poivrés, avec des notes florales. L’attaque est assez charnue, tout en restant souple, puis le vins s’allonge en finesse, les tannins sont plus fermes dans une finale fraîche , fruitée, poivrée, avec des notes végétales et d’amertume. Note plaisir 13, moyenne du groupe 12,38
Les Carmes de Sarratoria : Saint-Joseph 2004
Le nez ouvert évoque les fruits « cuits » , quelques épices (dont le poivre), avec des notes foxées, viandées, et végétales. La bouche manque de consistance, avec des saveurs végétales, pharmaceutiques, et de sérieux amers. Non noté