Nombre de ses articles qui sont parfois devenus des livres sont restés célèbres en raison des scandales provoqués par leur diffusion et des changements d'orientation politique qu' ils ont amené.
Car Albert Londres, au cours de ses enquêtes pour vivre au plus près les événements s’immerge toujours dans les milieux les plus difficiles: le bagne de Cayenne, les hôpitaux
psychiatriques, l' exploitation et la traite des noirs en Afrique, la Russie après la révolution, la traite des blanches en Amérique du sud, le tour de France...
Albert Londres disparaît le 16 mai 1932 dans le naufrage du paquebot français Georges Philipar, au retour d' une expédition en Chine ou il semblait avoir découvert une fois de
plus un énorme scandale dont on ne saura jamais rien.
"Notre métier, se plaisait-il à dire, n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie".
Une citation que feraient bien de méditer au quotidien dans la France de 2008, certains laudateurs patentés d’hier (presse écrite, télévision, radio..) qui feignent de s' apercevoir, un peu
tard qu’ils se sont peut-être faits rouler dans la farine et tentent de se refaire aujourd’hui une virginité en tombant dans l’excés inverse.
Depuis 1933, à la date anniversaire de sa mort, le prix Albert Londres récompense le meilleur reporter de l' année.
L' excellente biographie d' Albert Londres