Cette semaine, MyBeauty propose que l’on touche quelques mots de nos pinceaux et ça tombe bien : je suis intarissable au sujet de mes nombreux outils à poils surtout celui de Musclor !
Après des années de maquillage au doigt, j’ai vers l’âge de 23 ans compris tout l’intérêt d’utiliser ces petits instruments devenus indispensables dans mon quotidien. J’ai depuis lors arrêté totalement de patouiller mon fond de teint à mains nues même si je confesse utiliser encore mes doigts pour les fards à paupières les matins pressés.
Pourtant mon histoire avec ces bâtonnets poilus avait mal débuté : mon tout premier pinceau était siglé Agnès b. et c’était une bouse qui n’accrochait pas du tout la matière ( corollaire = il n’étalait rien ) et s’est totalement déplumé en quelques semaines.
Depuis j’ai investi dans des pinceaux de marques différentes dont la qualité me convient tout à fait. Je ne suis pas prête à investir des sommes colossales pour eux, aussi je n’hésite pas à saisir les bonnes occasions pour m’en procurer à prix sacrifiés.
Aujourd’hui, j’en compte 20 pile poil ( je m’aime ) dans ma salle de bains :
Naturellement, je n’utilise pas ces 20 pinceaux tous les jours ! J’en utilise 3 tous les matins et les autres prennent du service les soirs de sortie pour élaborer des make-up de pute plus sophistiqués.
Comme vous le voyez, je n’ai aucun embout mousse dans tout cet attirail. D’ailleurs une chose m’étonnera toujours : que la plupart des marques continue à fournir de telles merdes horreurs dans leurs palettes de fards. Je n’ai jamais réussi à obtenir un résultat aussi précis et pigmenté avec ces bidules inutiles qu’avec un pinceau à poils.
Mes pinceaux préférés ( ci-dessus ) sont parfaitement représentatifs des marques que je possède c’est-à-dire uniquement du Sigma, du MAC et du Séphora :
- Mon premier – le 187 de MAC – me permet de travailler parfaitement mon fond de teint liquide.
- Mon second – le ? de Séphora – est top moumoute pour appliquer mon blush poudre ou mousse.
- Mon troisième – le E25 de Sigma – est juste gégé pour appliquer la matière et fondre les couleurs sur mes paupières.
Comme je vous le disais plus haut, j’ai attendu à chaque fois une bonne aubaine pour me les procurer : j’ai acheté mon unique pinceau MAC aux Etats-Unis alors que le dollar était faible face à l’euro, j’ai profité d’une promotion sur le site de SigmaBeauty pour acheter une trousse complète de pinceaux, et je me rue sur les instruments poilus uniquement en période de soldes chez Séphora.
Pour faire durer ses pinceaux, il n’y a pas 36 solutions : en prendre soin en les nettoyant régulièrement. J’avoue que je suis mauvaise élève en la matière puisque j’oublie régulièrement leur nettoyage hebdomadaire. Pourtant c’est l’unique moyen pour qu’ils conservent leurs poils et surtout pour éviter les nids à bactéries ! Si on les nettoie correctement, on récupère des pinceaux d’aspect quasi neuf ( photo ci-dessus ).
Au risque d’en choquer certaines, je ne les lave pas tous les jours car je déteste récupérer des poils encore collés mouillés le lendemain. Et le sèche-cheveux tout comme le séchage naturel « tête en haut », sont à bannir car ces pratiques détériorent la colle à la base des poils. Aussi, je les lave le dimanche à l’aide d’un shampooing ou d’un lait de douche très doux puis je les laisse sécher à plat sur une feuille d’essuie-tout que je change régulièrement, faute de posséder un arbre à pinceaux qui permet de les faire sécher tête en bas ( je pense m’en confectionner un moi-même prochainement ^^ ).
Je possède bien un nettoyant spécial pour pinceaux sans rinçage, mais je suis pas fan. Le fait que ce soit « sans rinçage » justement, je sais pas, j’ai pas confiance…
Enfin, je trouve que le meilleur moyen en terme d’hygiène et de praticité est de les stocker dans un pot. Il y a quelques années, je possédais un tiroir où je les « rangeais », l’emploi du verbe ranger étant tout relatif quand tu cherches un pinceau particulier dans tout ce bazar poilu. J’ai ensuite pris le parti de conserver mes pinceaux Sigma dans leur trousse souple dédiée, mais ça m’a vite gonflée de devoir dérouler et enrouler le bazar à chaque utilisation, sans compter que les pigments salissaient la trousse noire.
Du coup, la solution du pot me semble la meilleure dans mon cas !
Mon pot dans son milieu naturel
Zoom sur mes différents pinceaux