Titre original : Bears
Note:
Origine : États-Unis
Réalisateur : Alastair Fothergill, Keith Scholey
Voix off : (en V.O) : John C. Reilly / (En V.F) : Féodor Atkine
Genre : Documentaire
Date de sortie : 5 novembre 2014
Le Pitch :
En Alaska, en plein cœur du Parc National de Katmai, en Alaska, la vie sur une année d’une famille de Grizzlis. Paysages sublimes, nature parfois effrayante, plongez dans une histoire qui retrace le parcours de survie d’une maman et de ses deux petits…
La Critique :
Filmer les animaux pour le cinéma ? Oui, mais dans leur environnement naturel ! Voici la devise que semble avoir adopté Disneynature depuis sa création en 2008. Après Félins ou encore Chimpanzés, voici venu Grizzly ! On retrouve une nouvelle fois le réalisateur Alastair Fothergill qui a également travaillé sur les deux documentaires cités plus haut. Grizzly suit les aventures d’une famille d’ours bruns, en pleine nature sauvage. Les documentaires Disneynature permettent une immersion dans des espaces naturels absolument somptueux, et pour se faire, les équipes de tournage n’hésitent pas à braver des conditions météorologiques parfois très difficiles. Sur le tournage de ce nouvel opus, l’équipe a du faire face à des intempéries diverses, où la patience a dû être de mise. Et à l’arrivée le résultat est franchement grandiose ! Les images de très grande qualité sont absolument magnifiques, et rendent brillamment compte de la prestance que peuvent avoir ces animaux massifs et impressionnants. Des images qui ont d’ailleurs été tournées en plein cœur du Parc National de Katmai situé en Alaska.
Avec toute la performante technologie qu’il est possible d’exploiter de nos jours, Grizzly fait preuve d’une indéniable beauté, mais au-delà de cela, il propose également une réflexion intelligente, non négligeable. Outre le fait de purement divertir, le documentaire nous transmet quelques idées et valeurs au passage. Ici, le message est à l’écologie et à la préservation de l’environnement, et demande comment faire naître le désir de protéger si ce n’est en émerveillant ? Cette production est peut-être avant tout destinée aux plus jeunes, mais touchera un public plus large à coup sûr. On admet là une manière douce de sensibiliser les jeunes générations à la cause environnementale. Une cause noble servie par une réalisation adéquate.
Grizzly est également dénué de niaiserie dans sa globalité, et les propos du narrateur se veulent tout sauf infantilisants. Bien au contraire. La réalité des conditions extrêmement difficiles de la vie des ours est exposée avec la plus grande honnêteté, le tout sans artifice. La vie sauvage est à la fois montrée sous son aspect magnifique avec des plans époustouflants, mais également dans sa plus grande rudesse. Ce point est assez appréciable pour être souligné, car finalement assez rare dans le genre.
Les nouvelles techniques permettent désormais d’observer le quotidien des espèces sauvages comme il n’a jamais été observé auparavant. Des techniques adaptées aux milieux sauvages qui permettent une meilleure connaissance de la vie réelle de multiples espèces. Il est fort à parier que les films comme Grizzly soulèvent un vent nouveau qui pousse les plus jeunes à se soucier de l’environnement, et les amènent peut-être même à la réflexion sur un rapport nouveau au vivant.
Grizzly est sorti aux États-Unis le 18 avril pour la célébration du Earth Day, la journée de la planète.
À noter qu’une partie des ventes américaines a été reversée à la Fondation du Parc National de Katmai.
@ Audrey Cartier