Lui aussi en dix titres et en un peu moins de 50 minutes (pour trois quarts d’heure comme son prédécesseur, ne chipotons pas !), il semble tout de suite évident que la couleur du visuel doit nous mettre dans l’ambiance, après le noir… ou plutôt gris et blanc du précédent qui instaurait une autre tonalité.
La première écoute nous permet de tout de suite sentir une chaleur plus présente encore, notamment dans les rythmes. Attention, certains risquent de se laisser avoir et croiront qu’il s’agit d’un appel à une sorte de dance, plus populaire, plus commerciale.
Je pense, comme le permet de croire par exemple un titre comme « Limitless », que le duo a juste décidé d’aller encore plus à fond dans leur côté joyeux, c’est-à-dire aérien et ensoleillé à la fois. Sans pour autant oublier leur attrait pour une musique plus discrète, presque très insulaire (écoutez par exemple « Mantras », qui aurait très bien pu figurer sur le premier album tout comme « The highest state of grace », qui permettent en quelques sortent de faire un lien).
Pourtant, il est certain qu’il y aura plus de chance qu’ils attirent plus d’auditeurs encore avec ce nouvel album, car, si la musique de Korallreven était déjà très ouverte, elle offre désormais un panorama beaucoup moins abstrait et surtout plus direct.
Pour terminer, c’est à nouveau un morceau de huit minutes qui vient nous éblouir, brièvement intitulé « Ki ».
À noter la présence de la chanteuse China, de l’artiste japonais Cornelius et la Suédoise Maria Lindén (de I Break Horses)
Avec le dernier Röyksopp, je vais être bien au chaud pendant la période hivernale. Merci aux doux soleils de Scandinavie !
(in heepro.wordpress.com, le 24/11/2014)
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