J'avais encore en tête la merveilleuse lumière que j'avais trouvée ici au printemps.
La petite maison rose se mirait harmonieusement dans l'eau de la lagune.
Aujourd'hui, seuls le ciel morne et les paline enlacées s'y noient sombrement.
La tranquillité qui règne sur le lieu est vite perturbée par les voix bruyantes de deux ouvriers qui s'interpellent, l'un en haut du campanille, l'autre, en bas, sur le chantier de restauration (qui s'éternise) autour de la basilique Santa Maria Assunta...
Je prends le petit sentier qui contourne l'édifice et en poussant un peu plus loin mon investigation parmi les hautes herbes, je découvre un petit rio.
Je ne sais pas trop où je suis, j'aperçois au loin le clocher penché de l'église de Burano, San Martino.
Il est temps que je rebrousse chemin, avant de me perdre complètement dans ce lieu oublié de tous !