Mercredi 19 novembre, nouvelle journée sur le Festival International du Film d’Amiens avec un programme plus léger que les précédents jours.
11h, dans la salle Orson Welles de la Maison de la Culture, je découvre les films d’animation de Jean-Michel Kibushi avec quatre courts-métrages très différents, présentés dans le cadre de l’hommage dédié au réalisateur congolais. Les deux premiers, très plastiques et au charme d’imaginaire enfantin, ne marquent guère. Il faut dire qu’ils ne ressemblent à rien de ce que l’on peut voir en Europe, et en ça, la séance est intéressante. Les deux derniers, plus modernes et en stop-motion, se dégustent avec plaisir. Cependant, si ils trouvent un atout dans leur esthétique, leur narration déçoit avec un récit brouillon et jamais réellement passionnant.
14h30, après une pause déjeuné, je pars redécouvrir « Fantastic Mr. Fox » de Wes Anderson sur l’écran du Grand Théâtre de la Maison de la Culture, à l’occasion d’une séance parents/enfants. Le long-métrage d’animation est toujours aussi splendide et écrit avec finesse. Dommage que la copie diffusée n’ait pas été à la hauteur … Une bien jolie parenthèse en plein milieu de ce festival.
18h, je me rends au cinéma St-Leu afin de découvrir la deuxième partie du dispositif « Pygmalion ». Carlos Conceição est de retour et nous présente trois courts-métrages : « Carne », « Versailles » et « O Inferno ». Tout en ayant un fil conducteur réunissant ses différentes œuvres, le réalisateur portugais livre des courts-métrages à l’aspect et aux thèmes bien différents. Chacun se veut très intéressant, autant dans le fond que dans la forme. À la fin de la séance avec Kevin, ami blogueur de chez CinéCinéphile, on lui demande si on peut l’interviewer sur son travail demain … Le rendez-vous est prit.
22h, je retourne au cinéma St-Leu pour la dernière séance de la journée : « 20 000 jours sur Terre » de Iain Forsyth, présenté dans la sélection « Avanti ! ». Alors que je ne connais pas bien l’œuvre et l’homme qu’est Nick Cave, ce faux-vrai documentaire se révèle intriguant. La mise en scène de Iain Forsyth amène un vrai point de vue sur l’artiste, qui devient, peu à peu, un vrai personnage de cinéma.
Malgré le peu de séance, mais avec un gage de qualité au rendez-vous, c’est avec le sourire aux lèvres que je rentre afin de dormir quelques heures avant les hostilités du lendemain.