Baccalauréat : souvenirs, souvenirs …
Published on May 25thOn approche de la période de passage du baccalauréat français et général des lycéens de France, et je me surprends à me prendre un coup de vieux dans les pré-molaires. Bon sang, mais j’ai que 19 ans, y a que 2 ans que j’ai passé le bac, merde !
Bon, je me rends compte que j’abuse un peu. Mais tout de même,
baccalauréat, souvenirs, souvenirs …
C’était la bonne époque !
Okay, j’arrête tout de suite avec les phrases à la con. Je vais m’adresser à ceux d’entre vous qui vont passer le bac dans … pas longtemps.
Toujours à la même époque a lieu Roland-Garros. Je me souviens donc des révisions de l’histoire-géographie, de l’oral d’anglais et consorts en regardant … je ne sais plus quels matchs, ce qui montre au moins que je prêtais attention à mes fiches.
Les fiches ! C’est en ce moment que ceux qui n’en ont pas fait se disent “Eh merde, tout ça à relire !” et que les autres se disent… la même chose.
Pour le bac français (que j’ai foiré, 10 en français, z’imaginé ?), c’est la relecture des analyses de textes qu’on ne relira plus jamais et le gros stress de se retrouver à parler d’une assonance en “ri” devant un professeur de français plus très frais.
Pour le général, certains commencent à compter les points qu’il leur faut, d’autres absorbent des pilules, d’autres encore … lisent cet article au lieu de réviser, et ceux-là feraient bien de s’y mettre ! A moins que vous soyez confiants et que vous ayez des raisons de l’être. D’autres comptent leurs points, absorbent des pilules, ont des raisons d’être confiants… mais ne le sont pas. Les parents qui veulent la mention très bien, le manque de confiance en soi qui fait son oeuvre destructrice …
On a chacun notre manière d’appréhender cette épreuve. Personnellement en ayant foutu à la poubelle mon programme de révision, j’étais détendu, comme un poisson de l’eau, les Ramones dans les oreilles, fredonnant “hey ho let’s go” pendant chacune des épreuves, m’amusant du stress de mes camarades, tout en essayant de les rassurer et de leur rappeler qu’ils ne sont pas cons et que ce qu’ils ont appris va revenir petit à petit quand ils seront devant leurs copies. Une bonne connaissance des mécanismes de la mémoire aide à ne pas s’en faire. Une relecture régulière, dans de bonnes conditions (sans les Ramones à fond dans les cages à miel par exemple), suffit à s’imprégner suffisamment du cours pour que devant la copie il revienne morceau par morceau lorsqu’on se pose les bonnes questions. Pour peu que ce reflux d’informations ne soit pas bloqué par une barrière de stress.
Ça c’est bien passé pour moi, j’ai brisé la malédiction des notes pourries en philo qui pesait sur ma famille et j’ai été propulsé dans les études supérieures.
Après le bac, autre ville, autres exigences, nouvelles questions. A la fois on se dit “fini de rire” et en même temps c’est la période où on s’éclate le plus. Et on se prend parfois à regretter le cocon que représentait le lycée et la seule exigence qui était la réussite du bac.
Bonne chance à toutes et à tous, gaffe aux médocs, faites du sport, mangez correctement, trouvez-vous une chanson “anti-stress” à fredonner, et advienne que pourra !
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