La Russie serait dans
une mauvaise passe. Ses capitaux la fuient. Libérez les forces du marché ! dit The Economist à
M.Poutine. Mais, il semble vouloir empêcher l’aliénation de son pays par le dit
marché. Pour le contrôler il utilise une clique de copains. Ils sont inefficaces
et corrompus. On ne peut rien contre le marché ? Rendez-vous, vous êtes cerné ?
Les sénateurs américains voudraient priver la Russie de SWIFT, le système d’échange
interbancaire. Arme extrêmement efficace. Mais The Economist craint qu’en
montrant trop ouvertement qu’il est aux mains des forces du bien, celles du
mal, Chine et autres émergents ainsi que mafieux et terroristes, n’utilisent d’autres voies. Elles deviendraient alors incontrôlables
et inespionnables.
Au sujet de la corruption. Elle toucherait le Portugal. Comme beaucoup d’autres pays en
difficulté, il vendrait sa citoyenneté en échange d’investissement dans l’économie
locale. Cela conduirait naturellement à la malversation. Vous voulez une
augmentation de salaire ? Offrez-vous un consultant spécialisé dans la
paie. Uber est un digne représentant des nouvelles sociétés technologiques : tous les coups sont permis pour réussir. Maintenant, il
cherche à intimider les journalistes qui ne disent pas de bien de lui. (Demain,
il placera un contrat sur leur tête ?) Mais le marché vote avec son
argent. L’esprit Silicon Valley a de beaux jours devant lui.
« Plus d’un tiers des sociétés minières et d’exploration
sont canadiennes ». Mais leur comportement à l’étranger suscite
des mécontentements, ternissant l’image du pays. Son gouvernement est leur ami,
parviendra-t-il à les ramener à la vertu ?
En Allemagne, l’heure
n’est toujours pas à la dépense. En France, M.Sarkozy refait surface. Mais il a
perdu beaucoup de supporters. Mme Mogherini, remplaçante de Mme Ashton, se
révèle une femme à poigne. L’Etat Islamique se ferait plus d’ennemis que d’amis.
Aux USA, la dépendance à l’héroïne
se répandrait. Ce serait les traitements médicaux qui créeraient l’habitude. Le
fléau ne touchant plus uniquement les pauvres, le gouvernement va réagir. Après
de multiples revers, les transports en communs s’implanteraient au sud des USA.
Cela permettrait aux pauvres d’avoir accès à l’emploi. Les institutions tendent
à avoir des couleurs politiques. Goldman Sachs est massivement républicain et
Harvard massivement démocrate. M.Obama
lance un défi aux Républicains, qui le haïssent. Il décide de légaliser 5m
d’immigrés illégaux. (Démocratie bloquée = pouvoir dictatorial ?)
L’avenir de l’Amérique
latine est sombre. Elle aurait dû profiter de son boom économique pour
investir et construire une capacité de production propre. Elle ne l’a pas fait.
Maintenant, il est peut-être trop tard. Mais sa population s’est habituée à une
vie facile… M.Abe procède à une élection anticipée. Apparemment pour reprendre
en main son propre parti, qui résiste au changement, et avoir les moyens de
réformer le pays. La Chine a du mal avec
ses étudiants. Elle les expédie à l’étranger, mais ils ne reviennent pas. Ou
vieux, leur capacité productive derrière eux. Par ailleurs, sa banque centrale
imprime beaucoup d’argent, pour relancer l’économie. Mais sans le dire. Les banques centrales, devenues toutes puissantes, ne sont pas
plus clairvoyantes que le reste de la population. Comment éviter le panurgisme ?
Les Entreprises
polonaises s’étendent à l’étranger. Mais elles sont petites et
manquent de recherche et développement pour pouvoir encore avoir beaucoup d’ambitions.
Les grandes entreprises montent des fonds d’investissement. Ce qui leur permet
d’absorber leurs concurrents potentiels. Les banques devant être prudentes,
elles ne prêtent plus. De nouveaux acteurs apparaissent, les fonds mutuels, qui
pourraient prendre la partie risquée des emprunts d’entreprise.
La fin de la carte
SIM ? C’est ce qu’envisage Apple, depuis quelques temps. Cela
permettrait de choisir son opérateur en temps réel. Cela permettrait à Apple de
les écrémer et de les remplacer par son monopole. (Décidément, nous vivons à l’heure
des trusts ?) Le paiement par
terminal mobile semble avoir le vent en poupe. Tout le monde s’y met. La
rentabilité de la chose ne paraît pas encore évidente. Les fournisseurs de services aux compagnies pétrolières se concentrent. La baisse du prix du pétrole devrait les affecter. Mais, à long terme, la complexité croissante de l'exploitation pétrolière pourrait leur être favorable. (Sans compter que moins on est nombreux, mieux on peut s'entendre pour rançonner son marché.)
Et si la stagnation
mondiale venait du manque de jeunes ? « L’effort simultané de tant de pays de constituer des réserves pour les
retraites, combiné à un faible investissement, une baisse de la croissance
potentielle, l’austérité fiscale, l’accumulation de cash par les entreprises et
l’inégalité (qui laisse une part croissante du revenu national entre les mains
des riches, gros épargnants) déprime le taux d’intérêt qui permet l’équilibre entre investissement et
épargne. » Il faudrait mettre les retraités au travail. Il se trouve
aussi qu’il arrive un moment où le retraité brûle la chandelle par les deux
bouts. Ce qui est bon pour l’économie.
Médecine. On
cherche à utiliser les anticorps, en appui aux antibiotiques défaillants, dans la lutte contre les bactéries.