Renée Cox
Sacred Geometry
La Galerie Nationale de la Jamaïque, à l’occasion de son quarantième anniversaire, donne rendez – vous aux amateurs et aux plasticiens du 7 décembre 2014 au 15 mars 2015 pour la première Biennale de la Jamaïque. Première galerie nationale de la Caraïbe anglophone, créée en 1974, la Galerie Nationale de la Jamaïque, riche de plus de deux cent soixante – deux œuvres, a initié dès 1977 la première Annual National Exhibition. En 2002, cette manifestation devenait la Biennale Nationale de la Jamaïque pour connaître une nouvelle dynamique en 2014 sous la forme de la première biennale.
A travers trois sections, cent – vingt œuvres de quatre-vingt –dix- sept artistes seront montrées. La section Legacies réunit les artistes seniors dont la facture est plus traditionnelle.
James Cooper
New Ground regroupe les plasticiens contemporains émergeants et confirmés autour des pratiques de la vidéo, de la performance, de la peinture, de la photographie. Les artistes sont invités par le comité mais des candidatures spontanées sont possibles, soumises ensuite à la sélection du comité.
Enfin Special projects invite six artistes internationaux : René Cox avec ses toutes dernières créations, Sacred Geometry, Gilles Elie – dit – Cosaque de Martinique, Sheena Rose de Barbade, James Cooper de Bermuda, Blue Curry des Bahamas, Richard Mark Rawlins de Trinidad.
Le film Zetwal de Gilles – Elie – dit Cosaque sera projeté en ouverture et fermeture de l’évènement alors que la version – installation de huit minutes, Zetwal 3 , sera présentée dans Special projects.
Gilles elie – dit Cosaque
Zetwal
La nouvelle dynamique naît de deux nouveautés, les invités spéciaux de Special projects et la présence au jury qui a pour mission de décerner les prix de deux personnalités extérieures: Diana Nawi, curator associé au Perez Miami Art Museum et Sara Hermann, curator et historienne d’art de la République Dominicaine.
Cette récente évolution de la manifestation jamaïcaine, tout comme la prolifération des biennales à travers le monde ces dernières années, invite à réfléchir sur le modèle « biennale » et les différentes ruptures qu’il a connu pour le renouveler et l’adapter aux réalités artistiques extra – européennes.
Sheena Rose
Sweet Gossip
Initiée par Venise en 1895 pour célébrer les noces d’argent du Roi Umberto et de Marguerite de Savoie, la première biennale de l’histoire installée à l’origine dans le Pavillon Central, a rapidement invité d’autres pays à édifier leurs propres pavillons dans le parc Giardini. C’est ainsi que la Belgique a construit le premier des vingt-neuf pavillons nationaux en 1907, suivie par la Hongrie, la Grande Bretagne, et l’Allemagne en 1909, la France en 1912, la Russie en 1914. Cette manifestation reste aujourd’hui une référence pour le milieu international de l’art.
L’évènement a – t – il été conçu dans le prolongement des expositions universelles tellement à la mode en Europe à l’époque et notamment celle de Londres au Crystal Palace en 1851 ?
Blue Curry