Le point de départ de ce travail de 280 pages qui se dit roman mais qui, pour moi, n’est qu’un essai raté n’est autre que l’achat par l’auteur, journaliste et critique littéraire, d’un manteau rouge ayant appartenu àGreta Garbo lors de la vente aux enchères, en décembre 2012, à Los Angeles, de la garde-robe de l’icône la plus secrète de l’histoire du cinéma… Huit cents pièces.
L’argument m’intéressait mais très vite, au bout de quelques pages, le récit tourne au bric-à-brac et part dans tous les sens. Je m’y suis perdue et l’ai terminé en lecture rapide. Pourtant, une fois de plus, la quatrième de couverture était alléchante, en affichant les questions auxquelles le livre souhaitait répondre. Les voici dans leur intégralité :
- Les vêtements d’une femme peuvent-ils raconter une vie, éclairer ses mystères ?
- Pourquoi Greta Garbo achetait-elle des centaines de robes alors qu’elle n’en portait aucune, ne se sentant bien que dans des tenues masculines ?
- S’habille-t-on pour se travestir et se mettre en scène dans un rôle rêvé ?
- Pour donner une image de soi acceptable ou démentir une place assignée ?
- Pour séduire ou pour déplaire ?
- Se fondre dans une société ou s’y opposer ?
- Quels désirs secrets et enfouis, quelles pulsions obscures et inavouables fondent notre goût, notre style ?
- Et moi-même, pourquoi avais-je acheté lors de cette vente, le manteau rouge de Greta Garbo, alors qu’il n’était pas mon genre ?
Suit cet aveu : Ce qui devait être un essai s’est peu à peu mué en roman : les vêtements racontent ces fictions que sont nos identités et donnent à lire les narrations, souvent mystérieuses, que sont nos vies.