Empêché pour des raisons personnelles de consacrer autant de temps que je l’aurais voulu aujourd’hui à ce blog, je tiens tout de même à faire un passage rapide ici pour dire que j’ai été assez stupéfait du traitement médiatique infligé aux manifestations contre les violences policières, en hommage à Rémi Fraisse. Comme si tout ce qui intéressait les journalistes, avant même que les manifestations n’aient lieu, était la violence des casseurs, dont on avait même l’impression qu’ils la souhaitaient, plutôt que le contenu et le sens de ces rassemblements, que les organisateurs souhaitaient pacifiques…. Le système politico-médiatique dominant ne semblait attendre que cela, des violences, pour décrédibiliser opportunément un mouvement qui les dépasse. De là pour des journalistes véreux à organiser des dérapages comme ce fut le cas pour l’histoire des clowns, il n’y a qu’un pas. Que mon absence de paranoïa ne franchira pas. Mais quand même : alors les journaleux, déçus ? Tant mieux !