Le weekend dernier, nous sommes allés à Miyajima, l’un des endroits les plus célèbres du Japon, d’une part pour son torii flottant, d’autre part pour ses momijis. Explications : « Miyajima est classée parmi les 3 plus beaux sites du Japon : des paysages époustoufflants au coeur des îles de la mer de Seto, des temples et des sanctuaires dont l’un est inscrit au Patrimoine Mondial, une nature abondante et préservée intacte, un lieu chargé d’histoire et de mystères. On dit de cette île que c’est le Japon en miniature. » (Source : visit-miyajima-japan.com). Quant à « momiji », il s’agit du terme japonais pour « érable », arbre connu pour ses feuilles d’un rouge flamboyant à l’automne.
Depuis notre arrivée au Japon il y a un mois et demi, nous avons visité beaucoup d’endroits différents, certains très urbains, d’autres perdus en pleine nature, tous dépaysants et pour la plupart superbes : mais Miyajima est, de très loin, la destination la plus somptueuse qu’il m’ait été donné de voir.
Après avoir passé la nuit du vendredi soir dans un hôtel à Hiroshima (pour y aller, j’ai pris le Shinkansen pour la première fois de ma vie ! C’était trop cool :) ), direction Miyajima-guchi pour prendre un ferry assurant la liaison entre Honshû (l’île principale du Japon) et Itsukushima (l’autre nom de l’île de Miyajima). La traversée dure une petite dizaine de minutes, et pof, vous voilà parachutés au paradis. Des shika, daims ou petits cerfs, arpentent les rues de l’île en toute liberté, harassant parfois les touristes de leurs assauts gourmands ; les bâtiments sont tous dans le style japonais le plus traditionnel, et les voitures se font rares, ce qui renforce l’impression d’avoir été projeté dans l’espace-temps du Japon féodal (bon ok, j’exagère un peu, il y a quand même les stands de souvenirs clinquants et les Japonaises en maxi talons aiguilles qui rappellent qu’on est bien au 21ème siècle).
Contrôle des papiers
Le samedi, nous nous sommes d’abord rendus sur la route des momijis, afin d’y admirer le spectacle éclatant de l’automne, déclinant mille et une couleurs. J’ai fait un petit diaporama en sélectionnant les plus belles photos, j’ai pensé que ce serait plus rapide car, rien que pour les érables, j’ai pris environ 400 photos ;)
Vers 13h, direction le sommet de la montagne afin de jouir du panorama sur la mer et les îles alentour. Mauvais, très mauvaise idée, de faire l’ascension le ventre vide (Camille version grumpy cat enclenchée). J’ai cependant pu constater l’admirable capacité des Japonaises à faire une heure et demie de randonnée en talons (même pas mal) – bon, et aussi l’escalier en pierres couvertes de mousse au milieu des cèdres. Bienvenue dans l’univers de Princesse Mononoké (je n’ai pas pris de photos pendant la montée, désolée I failed you, j’étais trop occupée à ralouiller ; mais j’en ai pris pendant la descente, alors ça va).
So Mononoké, right ?!
Ca valait le coup de souffrir non ?
À l’origine, l’île de Miyajima n’était habitée que par les prêtres du temple : pour accéder à l’île, les gens du commun devaient passer sous le torii, qui symbolise l’entrée dans le domaine du sacré.
Après être redescendus de la montagne et avoir visité le temple Itsukushima-jinja, nous avons enfin mangé (il était 4h30, l’heure du goûter, donc : katsudon !!). Tous les restaurants ferment aux alentours du 18h sur l’île, aussi il faut bien prévoir son coup.
Le lendemain, la marée basse était le matin, aussi nous avons pu aller jusqu’au pied du torii (et même le toucher !! Mode groupie activé), avant de visiter le Daisho-in, un temple niché dans la vallée surplombant le torii (les photos sont dans le diaporama).
Je vous jure, j’ai fait de mon mieux pour ne pas mettre quarante mille photos… C’est la dernière du torii, pour de vrai !
Et pour finir ce weekend magique en beauté, un glorieux coucher de soleil
Merci de votre patience les loulous j’espère que les photos vous auront plu :) Mata ne !