Justice League #28 - Digne à jamais par Geoff Johns et Ivan Reis
Ne pensez pas lire ici une critique de fanboy de l'équipe puisque celle-ci et les personnages qu'elle enrôle m'ont été connu que de nom jusqu'à cet épisode. C'est cependant un plaisir de les découvrir avec l'histoire de Geoff Johns simple mais bien magnée puisqu'elle comblera la soif de savoir des lecteurs (autant que le dossier magiquement titré "Robots pour être vrais" d'Urban Comics dont est suivi l'épisode). Cette coupure dans l'intrigue de Forever Evil bien que sympathique peut être désagréable puisque les tie-ins de la série Justice League l'ont toujours fait bougé jusqu'ici. Aussi, c'est le peu de présence de Cyborg et un épisode rempli de dialogues parfois un peu lourdingue car assez cliché qui laisseront, après la lecture, de l'épisode, un goût plus ou moins amer dans notre bouche. Mais j'attend toujours autant la suite !Pour les dessins, ils sont encore et toujours assurés par Ivan Reis secondé par son fidèle acolyte Joe Prado ainsi que Scott Hanna. Le tout est coloré par Rod Reis et les Reis au carré font toujours des merveilles puisque le trait assurément moderne d'Ivan Reis se mêle de très belle manière aux couleurs fortes de Rod Reis.Un épisode donc plutôt sympathique mais qui peut sembler un peu décevant au premier abord, surtout si l'on se fiche de savoir qui sont les Metal Men !
Justice League of America #12 - Tic-Tac, Tic-Tac... par Matt Kindt, Eddy Barrows, Tom Derenick et R.B. Silva
Et ça ne change pas ici ! Si les scènes du passé de Stargirl reste toujours intéressante, l'intrigue n'avance pas beaucoup. L'histoire n'est que peu compréhensible et on se demande où Matt Kindt veut nous emmener, l'imposteur de Despero est inconnu au bataillon et on se demande d'ailleurs pourquoi il l'imite. De même, les scènes abstraites de l'esprit de Stargirl reste très brouillone et perde facilement le lecteur. En tout cas, elles m'ont perdu.
Côté graphique, c'est pas moins de trois dessinateurs que sont Eddy Barrows, Tom Derenick et R.B. Silva qui œuvrent côte à côte sur l'épisode. L'ensemble a l'air d'être surtout dû à Eddy Barrows et ce n'est pas pour me déplaire tant son coup de crayon est sublime.
Un épisode qui aurait pu être décevant si j'avais des attentes, mais ça fait longtemps que j'ai calmé mes ardeurs avec cette série qui se porte de moins en moins bien depuis le début de Forever Evil et les débuts de Matt Kindt sur le titre.
Suicide Squad #28 - Balle magique par Matt Kindt, Jason Masters et Carlos Rodriguez
Comme pour Justice League of America, l'histoire racontée ici par Kindt est devenue vite lassante. Mais c'était sans compter sur cet épisode qui est incroyablement bien passé pour ma part. La fin approche et c'est maintenant que l'histoire s'accélère avec un déroulement plutôt bien amené, bien scénarisé et un tout bien mis en scène. Il se déroule de nombreuses phases d'action dans cet épisode mais que tout les personnages se rencontrent enfin fait du bien et remonte d'un cran mon engouement pour la série.
Les dessins sont d'un niveau similaire puisque pas déplaisant, ils en deviennent parfois très beaux. Il n'y a qu'à dire merci à Jason Masters et Carlos Rodriguez !
Enfin ça bouge, enfin ça devient intéressant et enfin quelque chose de bien de la part de Matt Kindt, je n'y suis pas habitué !
Flash #28 - Les morts qui marchent ... par Brian Buccellato et Patrick Zircher
Buccellato continue d'écrire le titre et les idées semblent lui manquer. En effet, si faire de Flash une série paranormale n'est pas si gênante en soit je décroche ne serait-ce que parce que cet arc, après des Gorilla Warfare ou Reverse Flash est assez décevant. Buccellato m'a habitué à mieux ...
Les dessins de Patrick Zircher sont le réel point négatif de l'épisode, c'est très très laid, et peut-être n'est pas totalement de sa faute puisqu'en vérité son trait n'est pas horripilant mais les couleurs fades de Matt Hollingsworth ne lui font pas honneur, ni à Zircher ni au titre ayant été une explosion de vivacité pour les yeux.
Un épisode assez décevant, l'intrigue n'est pas mauvaise mais je m'y suis vite désintéressé à cause des intrigues paranormales assez mal amenées et surtout les planches de Patrick Zircher et du très mauvais coloriste qu'est Matt Hollingsworth ...
Green Arrow #28 - La guerre des Outsiders, Chapitre 3 : Dernière Leçon par Jeff Lemire et Andrea Sorrentino
Jeff Lemire et Andrea Sorrentino continuent leur (r)évolution des origines et de l'histoire du personnage Green Arrow allias Oliver Queen avec cet arc consacré aux mystérieux outsiders. La guerre est déclarée !
Côté scénario, ça bouge énormément. Jeff Lemire enchaîne les révélations et scènes d'action. On ne perd pas une miette de la nouvelle aventure de l'archer d'émeraude. En effet, Lemire mène bien la danse et rien d'autre ne ressort de cette lecture qu'un air époustouflant de cette belle prestation.
L'autre belle prestation de l'épisode est dût à Andrea Sorrentino, dessinateur ingénieux mettant en scène à la perfection et de manière très imaginatives et originales les scènes d'actions comme le combat face à Kodiak. Les couleurs de Marcelo Maiolo y sont aussi pour quelque chose puisqu'elle permette une réelle immersion et une identité graphique exclusive au titre.
Un épisode haut en couleur, littéralement comme au niveau de l'histoire puisque tout s'enchaîne de la meilleur des manières. J'attend vivement la suite.
Earth 2 #18 - L’ère des ténèbres, deuxième partie par Tom Taylor et Nicola Scott
Et, pour la deuxième fois consécutif, quel épisode ! Tom Taylor n'oublie personne ou presque et exploite à la perfection les différents personnages de cette Terre parallèle qu'est la Terre-2. Le nouveau Batman est au centre de l'épisode et ce personnage incrusté par James Robinson lors de son run est de plus en plus intéressant. De même, Flash et Superman occupe une place importante, autant que Red Tornado allias Lois Lane. Un univers où Taylor s'amuse donc très bien, à l'instar de James Robinson avant lui ou de son travail sur Injustice. J'attend la suite avec hâte !
Nicola Scott quant à elle continue son travail toujours des plus performants aux dessins. Cette femme pleine de talent n'hésite pas à en mettre plein les yeux aux lecteurs avec son coup de crayon comparable à celui d'un Ivan Reis. De même les couleurs de Pete Pantazis sont très belles et bien choisies !
Un épisode riche en temps fort et qui promet pour la suite du run de Tom Taylor sur le titre dont on n'a plus rien à attendre tant il donne satisfaction tout les mois.