LE TEXTE DE WIKIPEDIA
L'étude de la formation et de l'évolution des galaxies s'intéresse aux processus ayant abouti à la formation d'un univers hétérogène à partir d'une prémisse homogène, à la formation des premières galaxies, à la façon dont les galaxies changent avec le temps, et aux processus qui ont conduit à la grande variété des structures observées parmi les galaxies proches.
Selon les théories de la formation des structures, on présume que la formation des galaxies s'est produite en résultat de légères fluctuations quantiques résultant immédiatement du Big Bang. Il existe un accord assez général sur l'idée que l'évolution des galaxies s'est produite en conformité avec le modèle cosmologique Lambda-CDM. C'est-à-dire que le regroupement et la fusion des galaxies constituent leur moyen d'augmenter leur masse, et peut aussi déterminer leur forme et leur structure.
La théorie la mieux acceptée concernant la façon dont ces structures sont apparues veut que toutes les structures à grande échelle de l'univers que nous observons aujourd'hui se soient formées consécutivement à l'accroissement de la fluctuation primordiale de densité. Il s'agit de changements locaux minimes de la densité de l'univers initial, alors confiné dans un volume réduit. Au fur et à mesure du refroidissement de l'Univers, des agrégats de matière noire ont commencé à se condenser, puis, à l'intérieur, du gaz a commencé sa condensation. Les fluctuations primordiales ont attiré par gravitation le gaz et la matière noire vers les zones les plus denses, ce qui a engendré les graines de ce qui allait plus tard devenir des galaxies. Ces structures ont constitué les premières galaxies. À ce stade, l'Univers était presque exclusivement constitué d'hydrogène, d'hélium et de matière noire. Peu après la formation des premières protogalaxies, l'hydrogène et l'hélium gazeux dont elles étaient constituées commença à se condenser pour constituer les premières étoiles. Ainsi se formèrent les premières galaxies. Dans ses premiers âges, l'Univers était le siège de phénomènes extrêmement violents, et les galaxies crûrent très rapidement, évoluant par accrétion de galaxies de masses inférieures. Le résultat de ce processus est l'empreinte laissée dans la distribution des galaxies de l'Univers proche Les galaxies ne sont pas des objets isolés dans l'espace, mais se distribuent plutôt selon de grands réseaux cosmiques de filaments. Aux endroits où se rencontrent ces filaments, des amas de galaxies denses se constituent, qui ont commencé comme les petites fluctuations de densité. En conséquence, la distribution des galaxies est étroitement liée à la physique de l'Univers primordial.
Malgré ses nombreuses réussites, cette image ne suffit pas à expliquer la variété des structures que nous observons parmi les galaxies. Celles-ci apparaissent avec une grande variété de formes, depuis les galaxies elliptiques arrondies et sans particularité, jusqu'aux galaxies spirales dont la forme aplatie rappelle celles de crêpes.
COMMENTAIRES
Cette description de la genèse des galaxies s’apparente à de la science-fiction puisque la plupart des arguments sont purement hypothétiques. Il en va ainsi de la matière noire de nature totalement inconnue que l’on parvient à constituer en « agrégats » Ensuite, l’exploit consiste à partir d’un univers totalement homogène à parvenir à l’hétérogénéité actuelle. Il y aurait eu des fluctuations dont la cause est parfaitement ignorée. Ces fluctuations auraient laissé des traces dans les infimes perturbations observées dans la mesure des rayonnements dits fossiles. Mais il n’existe aucun lien de causalité probant entre ces rayonnements et la distribution actuelle des galaxies. Comme on le dirait communément, il s’agit d’affirmations gratuites, nous sommes dans le domaine de la croyance.
Mais, et il va s’agir de notre critique principale, ce texte hésite entre l’affirmation d’une structuration immédiate de la galaxie et celle plus tardive de ses étoiles qui la constituent. Une formation immédiate suppose que les « graines » soient disposées antérieurement dans l’espace de telle sorte qu’elles donnent à la galaxie sa structure finale. Mais cela implique que toutes les étoiles aient le même âge, puisque nées en même temps - ce qui n'est pas observé. On ne voit pas en effet pourquoi, ces graines prénatales soumises aux mêmes fluctuations auraient des naissances séparées par de grandes périodes. Par ailleurs il est dit que : "le regroupement et la fusion des galaxies constituent leur moyen d'augmenter leur masse." Cela signifie que le temps intervient dans le processus d’accroissement.
Car là est le vrai problème : pour la cosmologie standard, une galaxie ne peut être (comme nous le pensons) un regroupement progressif d’étoiles nées éloignées les unes des autres et en des temps différents. Car un continuum existe entre les galaxies irrégulières, les spirales et elliptiques qui comportent des étoiles de plus en plus vieilles avec un trou noir central qui indique leur état de vieillissement. Nous pensons que chaque forme est la conséquence d’un lent processus de regroupement et de condensation vers le centre. Or, une telle structuration demande du temps qui se chiffre dans les milliards d’années. Il est donc impossible que : « Une équipe d'astronomes utilisant le télescope Subaru Suprime-Cam pour effectuer une enquête ultra-profonde Subaru ont regardé a plus de 13,1 milliards d'années pour trouver 7 premières galaxies qui apparaissent tout d'un coup à 700 millions d'années du Big Bang. »
700 millions d’années pour former une galaxie c’est bien trop court. On comprend POURQUOI, on ne peut d’admettre ouvertement la thèse d’une formation progressive des galaxies qui prendrait trop de temps. Cela remettrait en cause la théorie du big bang qui fixe l’âge de l’univers…