Cette statue représente Sainte Germaine. Bien qu’elle fût bergère et vivait pauvrement, elle est ici richement vêtue. Les moutons et son tablier fleuri sont ses attributs classiques.
Sainte Germaine est née en France en 1579. Fille d'un modeste laboureur, elle s’appelait en fait Germaine Cousin et était originaire de Pibrac près de Toulouse.
Atteint d’une maladie dés son plus jeune âge, elle a une main atrophiée.
Elle perd sa mère et elle est humiliée par sa belle-mère et ses proches. Dès l’âge de 9 ans, elle garde des moutons et se réfugie dans la prière. Malgré l’exclusion que lui imposent les villageois elle reste aimable avec tout le monde et distribue du pain aux pauvres.Célèbre pour avoir accomplie 3 miracles.
Voulant traverser un ruisseau en crue, les paysans qui l'observaient virent les eaux s'ouvrirent devant elle.
Une autre fois, alors qu'on l’accusait d’avoir volé du pain pour les pauvres, elle est forcée d’ouvrir son tablier. Celui-ci contient une brassée de roses.
Son père troublé, interdit à sa femme de frapper Germaine
Son père la trouve morte sur son lit Un jour de 1601,
Elle avait seulement 22 ans. Elle fut enterrée dans l'église de Pibrac on attribue la date de sa mort au 17 janvier mais celle-ci n'est pas historiquement vérifiée.
Un mystère subsiste après la mort de Sainte Germaine de Pibrac.
En 1644, alors que le sacristain creuse une fosse, il découvre un corps dont la fraîcheur le stupéfie. Même les fleurs que la morte tient dans sa main déformées sont à peines fanées. Il est alors
facile de confirmer qu'il s'agit de Germaine Cousin.
Son corps est alors déposé dans un cercueil de plomb et déposé dans la sacristie où il fut oublié encore 16 ans.
Le 22 septembre 1661, le vicaire général de l’archevêque de Toulouse, Jean Dufour, est surprit de voir ce cercueil dans la sacristie, il le fait ouvrir et découvre un corps dans un état de fraîcheur anormal. Il fait creuser tout autour de là où le corps a été trouvé. Les morts enterrés au même endroit n'étaient plus que des squelettes. Devant ce miracle, il demande la canonisation de Germaine Cousin en 1700. Finalement, elle fut canonisée en 1867.