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Il paraîtrait...

Publié le 22 novembre 2014 par Ericguillotte
samedi 22 novembre 2014

- que de 1774 à nos jours, les États-Unis ont eu neuf capitales différentes dont quatre pour la seule année 1777, Baltimore, Lancaster, Philadelphie et York. Imaginez ça en France. Ne serait-ce pas une merveilleuse et grande idée ? Une chance pour des villes comme Cherbourg, Cahors, Le Mans ou Besançon ? Si on faisait tourner la capitale, imaginez les avantages ! L’afflux de touristes pour la ville choisie le temps de son exposition médiatique au monde entier, un boom économique donc, et forcément de nouvelles constructions, des efforts du pays pour les infrastructures de sa nouvelle capitale, et encore mieux, voyez le slogan, un nouveau regard sur le monde depuis un autre point de vue. Mais le supporter, quid du supporter qui supporte le club de la capitale ? Il doit apprendre le nom de tous les joueurs de l’équipe de la nouvelle ville, les nouveaux chants de tribunes. Oui, ce sera dur pour lui. Mais c’est très bon pour l’encéphale. Pour éviter le torticolis cérébral et développer sa flexibilité mentale, il faut travailler sa souplesse neuronale.
- qu’il n'y a qu'une seule espèce de pingouins et dix-huit de manchots. Et ce n’est pas parce qu’ils jabotent l’un et l’autre qu’il ne faut pas les distinguer, surtout qu’on n’est pas forcément distingué habillé en pingouin. La différence entre pingouins et manchots réside dans le fait que ces derniers ne peuvent pas voler. Au manchot qui ne vole pas, il est donc doublement inutile de préciser qu’on ne lui coupera pas la main, même en Arabie Saoudite. Quid du bandit manchot alors ? On l’emmène au Casino, le supermarché, faire quelques courses pour qu’il se console. Et que boit le manchot pour noyer son chagrin ? Il y a 18 espèces, vous dit-on, c’est plus difficile que de se souvenir de la boisson favorite du seul pingouin, qui préfère, d’après ce que je crois, la Blue Ice Vodka. Sauf erreur ou mésinterprétation. Pour éviter le torticolis cérébral et développer sa flexibilité mentale, il faut travailler sa souplesse neuronale.
- qu’en 1805, année qui connut la bataille navale désastreuse pour la flotte française à Trafalgar mais aussi la victoire d'Austerlitz, en 1805 à Paris, on commença à changer le numéro des maisons. Chacun son truc, sa tâche ou ses priorités. On ne peut pas être partout et on ne peut pas tout faire. Ce numéro domestique parisien est donc, depuis 1805, défini par rapport à la Seine. Pour les rues perpendiculaires au fleuve, la numérotation démarre à celui-ci. Pour les rues parallèles, elle suit le cours du fleuve, c'est-à-dire dans ce sens-là si vous êtes de ce côté de la Seine et dans l'autre si vous êtes sur la rive en face. Ce sera utile à ceux qui ont une petite tendance à la désorientation spatiale, utile à tous, donc, sur le territoire. Même si la Seine est assez peu présente au Sud de la Loire. Alors, dans les villes sans fleuve ou sans rivière, il faudrait connaître les conventions pour ne pas se perdre quand on a tendance à se perdre. En plus des plans, il faudrait des explicatifs de plans, des codes, des livres de règles, des fascicules de règlements et réglementations personnels pour tous, ou alors, il faudrait qu'on invente, dans le futur, une machine aidante qu'on appellerait, je ne sais pas, par exemple Gépéhaisse. Pour éviter le torticolis cérébral et développer sa flexibilité mentale, il faut travailler sa souplesse neuronale.


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