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Depuis le début de l’année, les ventes ont diminué de ‐3,4 % et les mises en vente de ‐14,1 % par rapport aux neuf premiers mois de 2013. Dans ces conditions, l’offre de logements est stable depuis le milieu d’année 2013 avec environ 90 000 logements disponibles à fin septembre (dont 46% au stade de projet), tout comme le prix de vente moyen. Voici les cinq points clés à retenir de l’étude.
1- Recul de l’accession à la propriété : l’accession enregistre un nouveau recul de ‐13% au troisième trimestre, alors même que les conditions de financement restent extrêmement favorables. Amorcé depuis le début de l’année, le retrait des ventes en accession atteint ‐8,7% par rapport aux neuf premiers mois de 2013.
2- Stabilité de l’investissement : les ventes à investisseurs restent à un niveau comparable à celui du troisième trimestre 2013. Si leur part dans les ventes au détail progresse (45% des ventes du trimestre), cette évolution résulte uniquement du retrait de l’accession. La stabilisation du dispositif d’incitation depuis fin 2013 a permis d’enrayer la chute du volume des investissements, sans pour autant le relancer vraiment.
3- Inexorable chute des mises en vente : l’offre nouvelle enregistre un nouveau retrait de ‐17,4% par rapport au troisième trimestre 2013. Depuis le début de l’année, le recul s’établit à ‐14,1% par rapport aux trois premiers trimestres de 2013. Confrontés à une demande de plus en plus faible, les promoteurs ne cessent d’ajuster leur offre à la baisse.
4- L’offre commerciale est stable avec environ 90 000 logements disponibles à fin septembre 2014, soit 14,7 mois de ventes. Le stock achevé représente 8% environ de l’offre, soit à peine un mois de commercialisation. Près de 46% de l’offre est constituée de logements non commencés et susceptibles de ne jamais l’être si au moins 50% du programme n’est pas pré‐commercialisé.
5- Les prix restent stables depuis mi‐2012, traduisant tant la rareté de l’offre disponible que l’incompressibilité des coûts de production.