Tu connais le dicton qui dit : « En faire trop, c’est comme ne pas en faire assez » ?
Il semble que ça soit effectivement vrai lorsque l’on parle de triathlon chez les femmes.
En effet, une nouvelle étude conclut que les triathlètes sont à risque de troubles du plancher pelvien comme l'incontinence urinaire ou intestinale.
De plus, celles-ci sont davantage à risque du syndrome de la triade, ce qui inclut une baisse d’énergie, des troubles menstruels et une densité osseuse réduite.
En fait, les chercheurs ont constaté que 1/3 de ces femmes développaient un trouble du plancher pelvien, tandis que 1/4 finissaient par connaître le syndrome de la triade.
Le triathlon est une épreuve de plus en plus populaire qui inclut la course, le vélo et la natation.
Pour l’étude, on a interrogé 311 femmes entre 35 à 44 ans qui faisaient partie de groupe d’entraînement en triathlon.
Les femmes qui participaient à cette étude couraient en moyenne 3,7 jours par semaine, pédalaient 2,9 jours par semaine et nageaient 2,4 jours par semaine.
Les chercheurs notent que l'intensité de l'entraînement et le kilométrage impliqués n'avaient étrangement eu aucune incidence sur la fréquence des symptômes du trouble du plancher pelvien.
Conclusion :
Peu d’information circule sur les risques de faire des triathlons, mais cette étude vient prouver que les dangers sont bel et bien réels pour les femmes.
Ces athlètes sont souvent très dures sur leur corps et elles devraient pourtant faire davantage attention.
L’activité physique est l’un des meilleurs médicaments qui soient pour prévenir les maladies chroniques, mais comme tout bon médicament, on devrait réaliser que trop est peut-être comme pas assez.
Référence: http://www.newswise.com/articles/female-triathletes-at-risk-for-pelvic-floor-disorders-and-other-complications?ret=/articles/list&channel=&category=latest&page=5&search%5Bstatus%5D=3&search%5Bsort%5D=date+desc&search%5Bhas_multimedia%5D=
Partager sur Facebook par Charles Lamontagne 21 nov. 2014 - 04:51 A été vu 63 fois