Mohamed NEDALI nous revient en cette fin d’année 2014 avec un nouveau roman : “LE JARDIN DES PLEURS” , publié comme les précédents par les éditions LE FENNEC.
Un retour réussi, qui va nous faire oublier son dernier roman dont j’ai parlé ici avec une grosse sévérité.
Mohamed NEDALI revient à ce Marrakech qu’il connait bien, il revient à son petit peuple qu’il décrit sans concession, à ses petits fonctionnaires dont il décortique les pratiques souvent inavouables. Il n’oublie ni les combines pour survivre ni les difficultés quotidiennes, sans les caricaturer, ni les grossir ni les éluder.Bref, encore un e fois, Mohamed Nedali évoque le Maroc et les marocain (e)s que nous croisons tous les jours à chaque coin de rue.
Il nous revient pour nous parler encore une fois, avec justesse mais sans haine ni rancœur ni rancune, des difficultés que connaissent les citoyens et les citoyennes de ce pays face aux agents d’autorité.
Dans LE JARDIN DES PLEURS, nous assistons à la lutte devant les tribunaux entre un couple de marocains “normaux – un infirmier et une employée dans un grand hôtel – et un commissaire de police. Affrontement inégal, lutte déséquilibrée et combat perdu d’avance, que je vous laisse découvrir à la lecture de ce roman.
Mohamed Nedali nous donne encore ici la preuve de sa liberté de ton et de la justesse de ses observations : il n’épargne personne mais il fait avec l’élégance du romancier qui maitrise son style et son art de conteur.
P.S. : Il faudrait qu’un jour les textes de Mohamed Nedali soient traduits en arabe, mais en arabe “marocain” : il faudrait que la langue arabe de ces récits sache restituer les accents, les subtilités, les sonorités des héros populaires qu’il a su si bien faire vivre en franàais!