Je l'ai déjà écrit ici, chaque saison c'est la même rengaine : je crois que certaines périodes de l'année se prêtent mieux que d'autres à l'écoute de certaines musiques.
L'automne, c'est compliqué.
Une transition.
Novembre et ses feuilles qui tombent, novembre et son ciel bien bas, novembre et ses averses récurrentes, novembre et son inséparable incitation à broyer du noir, ...
Pas encore l'hiver mais déjà l'impression que quelque chose s'en va.
On se laisserait facilement aller à la tentation du repli sur soi, à l'enfermement dans un cocon rassurant. D'où l'envie d'écouter de la musique-doudou, de rechercher un peu de réconfort sonore, de partir en quête d'une certaine douceur qui rendrait le quotidien plus doux, plus lumineux aussi, un peu.
Eaves, je l'ai découvert sur scène, en première partie de Chris Garneau, samedi dernier au Badaboum et j'ai été submergée par la beauté de sa voix et sa musique envoutante.
Son "As old as the grave" m'a littéralement séduite et a immédiatement évoqué les racines du folk que j'aime, convoqué les jolis fantômes qui peuplent mon panthéon personnel.
Sa page FB est par là pour être tenu(e) au courant de toutes les nouveautés le concernant et d'un éventuel prochain passage à Paris.
J'espère que la découverte t'aura fait le même effet que moi.
A très vite,
XX