- qu’entre 1962 et 1977, soit pendant 15 ans, car, en effet 77 moins 15 font 62, d’après 99 calculatrices que je viens d’utiliser, car on n’est jamais trop prudent lorsqu’on vérifie, pendant quinze ans donc, durant la Guerre froide, le code de lancement des missiles nucléaires américains était 00000000. D’après des sources tellement peu fiables qu’elles sont totalement fausses, le code étant trop difficile à retenir, les américains avaient inventé plusieurs procédés mnémotechniques pour le mémoriser. Par exemple, 4 Bond sans 7, ou encore 4 Têtes à Toto sans plus. Ils avaient également pris soin de vérifier que ceux qui devaient taper le code avaient des doigts et savaient compter jusqu’à 8, et surtout les avaient entraînés plusieurs mois pour les aider à distinguer les zéros de la lettre o majuscule. Depuis, le code est le prénom du président en place. Mais je ne vous l’ai pas dit, hein, oui, on est d’accord, hein. Un accord est sans doute plus simple avec un allié conciliant avec lequel on a une vraie connivence et une parfaite entente, mais il n’en est pas moins beau.
- que l'or est un métal précieux. On le dit. Donc, on pourrait le croire rare puisqu’on se souvient du fameux : tout ce qui est rare est cher. Mais pourtant il n'est pas rare à l'échelle de notre planète. Il y aurait suffisamment d'or sur Terre pour recouvrir la planète d'une couche de 4 mètres d'épaisseur. C’est vous dire. Quatre mètres d’épaisseur ! Un peu ennuyeux pour planter des pommes de terre dans son jardin. A moins que les patates poussent dans l’or. De toute façon, la majorité de cette grosse quantité d’or dort à 3000 km sous la surface du globe. Combien userions-nous de pelles et d’heures pour l’atteindre si on le voulait ? Croyez-vous que les autruches ou les taupes le cherchent ? Devons-nous inciter encore plus nos bambins à creuser le sable chaque jour d’été ? Évidemment que non, hein, oui, on est d’accord, hein, puisque s’il n’était plus rare, il ne serait plus précieux. Un accord est sans doute plus simple avec un allié conciliant avec lequel on a une vraie connivence et une parfaite entente, mais il n’en est pas moins beau.
- qu’en agriculture, les adventices désignent les plantes qui poussent dans un endroit où on ne souhaite pas les voir se développer. Dans le langage courant, on les appelle mauvaises herbes. Le terme mauvaise herbe étant trop connu, on pourrait adopter adventice, de façon plus générique, plus générale, pour ce qui se trouve où on ne voudrait pas. Adventice celui qui se gare juste devant notre sortie de garage, seulement 5 minutes, je reviens tout de suite, pardon, excusez-moi, j’arrive. Adventice le malodorant qui écarte trop les coudes pour lire son journal en plein métro bondé. Adventice celui qui roule sur la voie du milieu à 90 sur une portion à 110 voire à 130. On fait nos listes d’adventices, on les regroupe, on analyse, on recoupe, et on désigne les grands gagnants, d’accord, hein, oui, on est d’accord, hein ? Un accord est sans doute plus simple avec un allié conciliant avec lequel on a une vraie connivence et une parfaite entente, mais il n’en est pas moins beau.
vendredi 21 novembre 2014