Synopsis (histoire que vous soyez à votre tour intrigués) :
Virgil Oldman est un commissaire priseur de renom. Véritable institution dans le milieu de l’art et misogyne assumé, il n’a de relation intime qu’avec la collection de tableaux qu’il a su constituer secrètement au cours des années. Personne ne le connaît vraiment, même pas son vieil ami marchand d’art Billy. Lorsqu’une cliente lui demande une expertise mais n’accepte de lui parler qu’au téléphone, Virgil est piqué de curiosité et ne peut se résoudre à laisser tomber l’affaire. Quand il la voit pour la première fois il tombe violemment sous son charme.
The Best Offer est d’une rare finesse et élégance, à tous les niveaux : une réalisation particulièrement fluide et sobre portant la beauté de l’art ainsi que la complexité de son personnage principal sur le piédestal du raffinement. Un scénario aux rouages particulièrement détaillés, travaillés, laissant le spectateur au même niveau que monsieur Oldman, dégageant précautionneusement l’oeuvre d’art qui se cache sous la grosse couche noire laissée par le temps. Rouages tels un puzzle dont les pièces s’imbriquent une par une avec minutie découvrant une fresque monumentale. Vous serez happés par l’art de la séduction, l’art des bonnes manières, l’art de faire tomber les barrières et l’histoire du temps, l’observation méticuleuse d’œuvres et de contrefaçons, aussi belles et fascinantes que les originales. Geoffrey Rush est admirable, superbe dans sa retenue, faisant évoluer Virgil Oldman avec une grâce infime et beaucoup de pudeur.
The Best Offer est une très belle découverte et j’espère que vous me ferez confiance sur ce film, il mérite vraiment d’atterrir dans votre DVDthèque.
Sortie en vidéo depuis le 19 novembre.