Les 50 tables ont été rassemblées pour composer un buffet gourmand.
Trois Bûches majestueuses, méritant la majucule, attendent chacun des invités. L'ordre de dégustation est un dilemme. On commencera par la buche en forme de bouteille de champagne à croquer qui sera servie au grand véfour, sous les arcades du Palais-Royal, juste derrière la Comédie-Française.
On reconnait le coing, la mandarine, le kaki, tous des fruits orangés gorgés de soleil.
Elle a été créée en hommage à la jeune princesse indienne, d'origine persane, Mumtaz Mahal pour laquelle son époux, l'empereur moghol Shah Jahan, fit construire et le plus emblématique des mausolées, le Taj Mahal.
Shalimar est le nom donné par divers souverains moghols à des jardins, notamment en Inde et le flacon, dessiné par Raymond Guerlain, est inspiré d'une vasque.
C'est le "nez" du parfumeur, Thierry Wasser, qui a donné à Guy martin les ingrédients caractéristiques de ce jus : bergamote, vanille de Madagascar, fève tonka ... que nous retrouverons en évocation dans le dessert comme un hommage.
Cette bûche est un voyage qui séduira beaucoup les femmes.
Les gourmets qui connaissent les épices apprécieront l'alliance entre le café, la vanille, le cumin, la cardamone et le gingembre à condition d'accepter de dépasser les préjugés et d'attendre autre chose de ce type de dessert qu'une énième version au marron glacé.
La rencontre avec un nouvel épice doit être répétée pour parvenir à en mémoriser les caractéristiques, forcément différentes selon les conditions de dégustation et les interactions avec d'autres substances. C'est à ce prix qu'on devient libre ensuite de le choisir, ou de l'écarter.