Un Soupçon d’indécence de Robyn Dehart

Chronique réalisée par Rose

:star: Fruit Défendu Tome 3 : Un Soupçon d’indécence de Robyn Dehart

Nombre de pages : 320 pages
Éditeur : Milady
Date de sortie : 5 décembre 2014
Collection : Historique
Langue : Français
ISBN-10 : 2811213368
ISBN-13 : 9782811213367
Prix Éditeur : 7,60 €
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

« Une romance torride. Dehart a le don d’écrire des histoires aussi crédibles que séduisantes. » Publishers Weekly

Caroline a un talent incroyable pour les mathématiques. Elle espère le mettre à profit pour rafler une fortune dans les salles de jeux londoniennes. Hélas, les femmes sont bannies des cercles de jeu. Déguisée en jeune homme, Caroline tient enfin une occasion d’approcher celui dont elle est éprise. Le duc de Chanceworth ne semble même pas la remarquer, mais la jeune femme a décidé qu’elle n’épouserait personne d’autre que lui. Au grand jeu de la séduction, les paris sont ouverts.

Mon avis :

Quand une femme décide quelque chose, mieux vaut ne pas se mettre en travers de son chemin !

Caroline Jellico a toujours craqué pour son tuteur, le ténébreux Monroe Grisham, duc de Chanceworth, Roe pour les intimes. Adolescente, elle l’a même demandé en mariage ! Pour ne pas qu’elle se laisse entraîner dans des idées romantiques et pour qu’elle passe à autre chose, Monroe décide de l’éloigner de lui et de la laisser sous la surveillance de sa mère, Millie, qui n’est pas vraiment une aristocrate coincée !

Mais Caroline a

1/ un caractère bien trempé.

2/ décrété que de toute façon, si Roe ne voulait pas d’elle maintenant, il changerait d’avis.

3/ décidé qu’elle allait gagner assez d’argent pour acheter son indépendance, et ainsi revenir en femme libre vers celui qu’elle aime.

3 bis/ un talent aux cartes, ce qui lui permettrait de remporter des « tournois », et donc de gagner de l’argent (retournez voir le point 3/ si nécessaire).

Le seul petit problème, c’est que les salles de jeux à l’époque ne sont ouvertes qu’aux hommes. Peu importe, Caroline décide de se travestir avec l’aide de Millie (on vous avait prévenu qu’elle était un peu particulière). La seule condition que lui impose la mère du duc, c’est d’aller jouer dans la salle tenue par un autre de ses fils, Justin Rodale.

Et Caroline part donc, grimée en jeune garçon, dans un de ces lieux de perdition. Et comme elle est plutôt très douée pour gagner aux cartes, elle se fait rapidement remarquer…

Ro(drigu)e, as-tu du cœur ?

(Désolée pour la citation du Cid un peu revisitée, mais j’attendais avec impatience de pouvoir la placer dans cette critique. Maintenant que c’est chose faite, vous pouvez l’oublier.)

Troisième tome de la série Fruit défendu (mais qui peut se lire indépendamment des deux autres), Un Soupçon d’indécence est une romance très sympathique. Le personnage de Caroline est plutôt original, avec ce talent très masculin pour l’époque qu’est le jeu de cartes, notamment lorsqu’il s’accompagne de gains d’argent. D’ailleurs c’est un peu dommage que l’auteur n’ait pas fait davantage de scènes au Rodale, je pense qu’il y avait là matière à enrichir un peu l’histoire. Petit bémol également sur le fait que Caroline gagne à chaque coup, ce qui me paraissait un peu gros.

Le fait que Caroline soit sous tutelle s’explique par le décès de ses parents, mais également par celui de son frère, qui était un ami très proche de Roe. Cette disparition a été très mal vécue par le duc (je ne veux pas vous en dire plus pour ne pas dévoiler l’intrigue), et constitue un fil rouge dans le récit qui aurait peut-être mérité un développement un peu plus abouti.

Petit coup de cœur pour Millie, qui ressemble davantage à une adolescente qu’à la mère respectable d’un duc, ce qui la rend fort sympathique !

En conclusion…

C’est un joli titre, une belle romance, même si je l’aurais encore plus apprécié si la construction avait été un peu revue. En revanche, on passe un très bon moment de lecture, et ça, c’est inestimable !

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Chronique réalisée par Rose

:star: Fruit Défendu Tome 3 : Un Soupçon d’indécence de Robyn Dehart

Nombre de pages : 320 pages
Éditeur : Milady
Date de sortie : 5 décembre 2014
Collection : Historique
Langue : Français
ISBN-10 : 2811213368
ISBN-13 : 9782811213367
Prix Éditeur : 7,60 €
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

« Une romance torride. Dehart a le don d’écrire des histoires aussi crédibles que séduisantes. » Publishers Weekly

Caroline a un talent incroyable pour les mathématiques. Elle espère le mettre à profit pour rafler une fortune dans les salles de jeux londoniennes. Hélas, les femmes sont bannies des cercles de jeu. Déguisée en jeune homme, Caroline tient enfin une occasion d’approcher celui dont elle est éprise. Le duc de Chanceworth ne semble même pas la remarquer, mais la jeune femme a décidé qu’elle n’épouserait personne d’autre que lui. Au grand jeu de la séduction, les paris sont ouverts.

Mon avis :

Quand une femme décide quelque chose, mieux vaut ne pas se mettre en travers de son chemin !

Caroline Jellico a toujours craqué pour son tuteur, le ténébreux Monroe Grisham, duc de Chanceworth, Roe pour les intimes. Adolescente, elle l’a même demandé en mariage ! Pour ne pas qu’elle se laisse entraîner dans des idées romantiques et pour qu’elle passe à autre chose, Monroe décide de l’éloigner de lui et de la laisser sous la surveillance de sa mère, Millie, qui n’est pas vraiment une aristocrate coincée !

Mais Caroline a

1/ un caractère bien trempé.

2/ décrété que de toute façon, si Roe ne voulait pas d’elle maintenant, il changerait d’avis.

3/ décidé qu’elle allait gagner assez d’argent pour acheter son indépendance, et ainsi revenir en femme libre vers celui qu’elle aime.

3 bis/ un talent aux cartes, ce qui lui permettrait de remporter des « tournois », et donc de gagner de l’argent (retournez voir le point 3/ si nécessaire).

Le seul petit problème, c’est que les salles de jeux à l’époque ne sont ouvertes qu’aux hommes. Peu importe, Caroline décide de se travestir avec l’aide de Millie (on vous avait prévenu qu’elle était un peu particulière). La seule condition que lui impose la mère du duc, c’est d’aller jouer dans la salle tenue par un autre de ses fils, Justin Rodale.

Et Caroline part donc, grimée en jeune garçon, dans un de ces lieux de perdition. Et comme elle est plutôt très douée pour gagner aux cartes, elle se fait rapidement remarquer…

Ro(drigu)e, as-tu du cœur ?

(Désolée pour la citation du Cid un peu revisitée, mais j’attendais avec impatience de pouvoir la placer dans cette critique. Maintenant que c’est chose faite, vous pouvez l’oublier.)

Troisième tome de la série Fruit défendu (mais qui peut se lire indépendamment des deux autres), Un Soupçon d’indécence est une romance très sympathique. Le personnage de Caroline est plutôt original, avec ce talent très masculin pour l’époque qu’est le jeu de cartes, notamment lorsqu’il s’accompagne de gains d’argent. D’ailleurs c’est un peu dommage que l’auteur n’ait pas fait davantage de scènes au Rodale, je pense qu’il y avait là matière à enrichir un peu l’histoire. Petit bémol également sur le fait que Caroline gagne à chaque coup, ce qui me paraissait un peu gros.

Le fait que Caroline soit sous tutelle s’explique par le décès de ses parents, mais également par celui de son frère, qui était un ami très proche de Roe. Cette disparition a été très mal vécue par le duc (je ne veux pas vous en dire plus pour ne pas dévoiler l’intrigue), et constitue un fil rouge dans le récit qui aurait peut-être mérité un développement un peu plus abouti.

Petit coup de cœur pour Millie, qui ressemble davantage à une adolescente qu’à la mère respectable d’un duc, ce qui la rend fort sympathique !

En conclusion…

C’est un joli titre, une belle romance, même si je l’aurais encore plus apprécié si la construction avait été un peu revue. En revanche, on passe un très bon moment de lecture, et ça, c’est inestimable !

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