Demain, l’équipe de France de Coupe Davis affrontera la Suisse pour le titre finale dans la compétition dans le stade Pierre Mauroy aménagé pour l’occassion. Qui des helvètes ou des tricolores soulèveront le fameux saladier d’argent ? plus que quelques heures à attendre!
Mais la vraie question réside dans le fait de savoir pourquoi l’un des trophées les plus convoités de la planète n’est qu’un vulgaire saladier. E-TV Sport vous dévoile la réponse!
En 1899, Dwight Davis, étudiant à l’université d’Harvard et éminent joueur de tennis de l’époque, a l’idée de créer une compétition de tennis internationale annuelle mettant aux prises les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Qui dit compétition dit forcément trophée. Pour récompenser le vainqueur de ce qui s’appelle alors l’International Lawn Tennis Chellenge (défi international de tennis sur gazon qui ne deviendra Coupe Davis qu’en 1945 pour rendre hommage à son créateur, décédé le 28 novembre 1945), le jeune homme décide, selon la légende, d’offrir un bol à punch reçu comme cadeau de mariage et que son épouse ne voulait plus voir chez elle.
Plus pragmatiquement, Monsieur Davis aurait passé commande en 1900 à un orfèvre de Boston, Shreve Crump Low Co, pour qu’il conçoive un trophée en argent massif. Ce dernier réalise un plateau en argent surmonté d’un saladier d’un poids total de près de 7 kilos et d’une hauteur de 33 centimètres. A l’époque, il en aurait coûté 1000 dollars à Davis. La tradition s’installe alors d’inscrire sur le trophée, rendu chaque année par l’équipe victorieuse, l’année, le nom des pays participant, le résultat de la finale et la composition des deux équipes finalistes. Une tradition qui oblige en 1932 à repenser le trophée puisqu’il n’y a plus de place sur le plateau. Le saladier est donc conservé mais le plateau est remplacé par un socle d’une trentaine de centimètres sur lequel sont fixés des plaques en argent, une par année. Dans les années 70, un deuxième socle est ajouté et aujourd’hui le trophée compte même trois étages.