C’est malheureusement aussi ce que beaucoup de Québécois croient. C’est en parti vrai pour ceux qui ne paient pas d’impôt, mais seulement parce que ce sont les autres qui paient et non parce que ça ne coûte rien. C’est l’effet pervers le plus dommageable de l’État providence.
Pour mitiger ce phénomène, il faudrait que tous les programmes gouvernementaux appliquent le concept « l’argent suit la personne qui en a besoin ». Les frais d’hospitalisation suivraient le patient, les droits de scolarité suivraient l’élève, etc. L’institution impliquée devrait produire une facture et la faire signer par le patient ou le parent pour obtenir le paiement du gouvernement.
Ainsi tous seraient informés que rien n’est gratuit.
Nicolas Doze.