Charles Eloy- photos: Paolo Berrino.
Le groupe de post-Britpop YOKO SYNDROME organise une soirée, au Bar Clandestin dans un quartier du Sablon dans le cœur de Bruxelles, pour la sortie de leur premier album « Nights like these»
Une petite scène est aménagée pour les concerts dans cet endroit , habituellement une discothèque. Paradoxalement, l’endroit convient parfaitement à cet événement.
Je me retrouve dans une salle archicomble. Nous sommes serrés comme des sardines. L’esprit du public est reflecté par la chanson des années 80 de Kim and Mel » Showin’s out (get fresh at the week-end). Tout le monde a pris son bain, oublié les préoccupations de la journée et est heureux d’être parmi les sardines parfumées.
Yoko Syndrome nous joue une post-Britpop majoritairement dansante, inspirée des années fin ’80 et ‘90 avec des influences d’ électro et de punk rock. Quelques titres de leur album « Smile », » Friday Thing » nous donnent un avant-goût de leur musique propice aux adeptes de la vie nocturne
Le groupe commence avec la chanson « Smile ». Agréable surprise.
Le groupe est établi à Bruxelles, mais le chanteur-guitariste Steve Lightfoot est de Liverpool. Dans le second morceau « When in Rome », le claviériste et magicien du son Alessandro maîtrise les synthés et nous amènent des couleurs musicales ensoleillées. Les chansons sont construites sur des mélodies facile à fredonner que nous retrouvons également chez Kings of Leon et Placebo. Une
ballade paisible « Outlaw » se place entre les compositions d’une intensité dynamique. La guitariste interprète, accompagné d’une guitare rythmique sur des professions et riffs de guitare efficaces. Vers la fin de la chanson, les autres membres qui ont pris le devant de la scène font les secondes voix et le public frappe des mains.Steve dit « Thank you for joining in “ Je vous remercie de vous joindre à nous”. Du coup, la foule se rapproche de la scène. Je me trouve en sandwich entre deux voluptueuses Italiennes dans un mouvement du public. L’une d’elles a un déclic spirituel en fixant le bassiste Nicola « Oh, my god » qui arrache de son instrument des lourdes basses qui vous pénètrent le corps, le cœur et l’esprit.
Yoko Syndrome est un groupe de scène qui joint vos rêves à la réalité. Un bonus pour la soirée. Notre magicien des sons introduit la chanson « Going Home » avec des nappes planantes de synthé. Les ballerines de la vidéo « Going Home » se mettent en place devant la scène. Ensuite Filippo, le batteur accélère le tempo. Un véritable festin de voir ces créatures élancées évoluant angéliquement sur une musique de post-Britpop.
Et le public en demande encore et encore. Les musiciens terminent avec une chanson avec des rythmiques plus saccadés de guitare (comme Josh Homme de Queens of Stone Age) et une batterie puissante. L’ambiance est chaude, chaude. Fillippo à la batterie termine en torse nu.
Yoko Syndrome a été annoncé comme un des groupes prometteur de la scène bruxelles Il a déjà dépassé les frontières en jouant en Angleterre, Italie, Tchéquie et à mon humble opinion, son album « Nights like these» le propulsera de nombreux festivals en 2015.
Yoko Syndrome, un groupe de post-Britpop ensoleillé dans la nuit.
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