ou chronique d’une expatriation tant désirée.
Par où commencer c’est compliqué. Posons les bases, dans un peu plus d’un mois maintenant nous partons, chéri, bébé, chaton faisons nos valises et partons nous expatrier en Angleterre, à Londres pour être précise. On ne part pas bien loin, mais cela reste une aventure.
Cette expatriation, on en parle depuis un moment. On vivra là puis là puis là, on découvrira plein d’endroits mais cela peut rester parfois dans le domaine du rêve, du fantasme, de l’irréel. Mais cette fois, c’est sûr on s’en va. Cette expatriation, on y pense et on rêve depuis un peu plus d’un an. Mon amoureux avait trouvé l’année dernière une chouette opportunité à Londres, mais on ne peut mener deux projets de front et la trouillarde que je suis, bien que téméraire pour partir, préférait poursuivre sa grossesse en France. Avec le recul, je ne le regrette pas, même si je me suis souvent posé la question, toutes les questions que l’on se pose lors de sa première grossesse c’est quand même mieux de les poser dans sa langue natale et auprès de médecins qui nous connaissent depuis longtemps.
Baby boy est donc arrivé et on a réfléchit, pas très longtemps, en se disant que oui c’était le moment idéal pour partir… je précise :
- Il n’aura que quelques mois au moment du départ c’est certes beaucoup de logistique mais on ne l’arrache pas à ses copains d’école ou d’activités diverses,
- Il nous reste 5 ans pour nous retourner et choisir son école, son mode d’éducation etc…
- Même s’il est petit, nous sommes convaincus que c’est une chance pour lui, entendre une autre langue, se faire l’oreille, lui donner envie de bouger partout
- Plus tard, on trouvera plein d’excuses… Même si l’on peut tout à fait partir vivre à l’étranger à 40-50 ans je suis sûre que l’on saute moins facilement le pas.
- Chacun de nous est à un tournant de notre carrière, j’ai envie de nouveautés, de me lancer dans des projets, de créer des choses par moi-même et bizarrement changer de ville et de pays me donne encore plus d’énergie pour faire cela.
Naturellement, depuis l’année dernière est venu le choix de la destination. Au début, on pense directement aux Etats-Unis mais finalement c’est vite impossible pour moi, en tout cas pas pour un premier test. J’adore voyager mais j’ai besoin de quelque chose de plus proche de nous. Nous sommes des amoureux de Londres et de l’Angleterre, on y va plusieurs fois par an… Je crois que la destination est toute trouvée non?
Je m’arrête là pour cette première partie, j’ai encore tellement de choses à vous raconter mais je ne voudrai pas vous assommer.
Point : le logement, le travail, la vie, le déménagement….