Trop chères (1500 dollars), esthétiquement pas très jolies, écran trop petit, trop compliquées et trop invasives, les Google Glass de Google, qui ne sont pas encore commercialisées chez nous, pourraient ne pas devenir la révolution technologique escomptée.
En 2012, lorsque Google dévoilait ses ambitieuses lunettes connectées, tant le geek que le consommateur lambda, sans oublier les développeurs associés au projet, criaient au génie et pensaient tenir là l’objet connecté qui allait révolutionner notre façon de vivre.
Deux ans plus tard, le constat est bien différent. C’est Reuters qui révélait la semaine passée le désamour soudain des développeurs d’applications pour les Google Glass qui semblent avoir quitter le navire puisque neuf d’entres eux, sur quinze, ont cessé tout développement sur ce support pour se concentrer sur des produits comme le casque de réalité virtuelle Oculus Rift comme l’a confirmé Tom Frencel, le PDG de Little Guy Games.
Même des développeurs en interne du produit auraient déjà quitté le navire. Le départ le plus marquant du laboratoire Google X est celui de Babak Paviz, artisan des Google Glass, débauché cet été par Amazon.
Quant au grand public, il semblerait que le prix de l’appareil soit un véritable frein à son adoption en masse. Pire encore, dans certaines villes américaines, notamment à San Francisco, les porteurs de Google Glass se feraient harceler et surnommer les « Glassholes ». Il faut dire que ces « Glassholes » s’autorisent tout et n’importe quoi comme prendre des photos ou filmer Monsieur tout le monde à son insu. D’ailleurs cette « agression » aurait déjà fait réagir des restaurateurs, salles de cinéma et de spectacles qui ont tout bonnement interdit le port de Google Glass dans leur établissement.
Alors que reste-t-il à Google pour s’imposer ? Les Google Glass pourraient finalement devenir un produit destiné aux entreprises. Et pour s’en assurer, Google propose aux entreprises une action forte qui leur permet d’acquérir deux pairs pour le prix d’une. En France, par exemple, la SNCF, le Crédit Agricole, certains hôpitaux et restaurants auraient adopté le produit qui permettrait aux employés concernés de gagner du temps et forcement de l’argent.
Si les Google Glass peinent déjà à convaincre, il serait faux d’enterrer le projet trop vite car Google a suffisamment de moyens pour réorienter sa communication et ses prix …
Et vous, que pensez-vous des Google Glass ?