Vous connaissez probablement cette phrase extraite des vœux que prononcent les futurs époux lors de la cérémonie du mariage. Permettez-moi de vous la citer au complet. Je vous dirai pourquoi dans treize secondes.
Pour le meilleur et pour le pire; devant Dieu et devant familles et amis, je fais la promesse solennelle de t’aimer, de te chérir et de t’être fidèle dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, dans la joie comme dans la peine, jusqu’à ce que la mort nous sépare.
N’est-ce pas l’engagement que sont invités à prendre notre corps et notre âme… avec tout notre amour?
Pour le meilleur et pour le pire. C’est ce que j’observe chaque jour. Et que je partage aux alentours. Avec aussi beaucoup d’amour. Même si mon intention est parfois perçue autrement. Tout se peut. Naturellement.
J’aimerais tant vous dire que tout va bien aller. Tout le temps. Qu’il existe une voie de service pour éviter les problèmes. Systématiquement. Qu’il y a un produit miracle pour éliminer les désagréments. Instantanément. À tout le moins, oser vous en faire miroiter l’ombre de l’illusion de la possibilité.
Longtemps, j’ai souhaité m’abonner au meilleur. Surtout quand rien n’allait plus dans le sens de ma volonté. Surtout quand le sort assombrissait le tunnel de mes envies. Est-ce trop demandé, un peu de lumière, un petit répit?
Longtemps, j’ai cherché à me soustraire du pire. La vie m’a appris à en extraire le nécessaire. Inlassablement, j’ai voulu effacé toute trace de souffrance du beau roman de mon existence. La vie m’a invitée à accepter même la tache qui se trouve dans le mot détachement.