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Sur les planches | Splendour

Publié le 19 novembre 2014 par Generationnelles @generationnelle

Destin tragique d’une actrice de cinéma mythique par Elsa Zylberstein. Un tableau parfait pour la pièce Splendour au Théâtre de Paris, non? 

Au programme : Le lendemain du 29 novembre 1982, Natalie Wood est retrouvée noyée face à l’île de Santa Catalina non loin du « Splendour », yacht de luxe du mari de l’actrice squatté par son amant et conduit par un capitaine soumis. Cette pièce est le récit de cette longue nuit.

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On y va/on n’y va pas? Ressusciter une tragédie ce n’est pas forcément glamour, lui donner un peu de poésie n’est pas chose facile c’est pourtant ce que réalise Elsa Zylberstein au Théâtre de Paris dans la pièce « Splendour ». Splendour comme le bateau du couple maudit Natalie Wood-Robert Wagner. Un couple moins légendaire qu’Elizabeth Taylor-Richard Burton mais tout aussi fascinant! Celle qui se rêvait en Marilyn a eu une fin tout aussi dramatique et le mystère entourant l’affaire n’a fait qu’amplifier l’énigme de sa disparition. Ce huis clos avec le mari et les deux amants a fasciné notamment Géraldine Maillet qui a compilé le tout dans sa pièce-opéra. Mais comment donc adapter le texte sur scène? Il faut compter sur la grande Elsa Zylberstein dans une mise en scène intrigante mais touchante qui attire la curiosité de plus d’un.  Devant les portes encore closes, certaines sont bien étonnées « 10 minutes avant le début du spectacle et les portes sont encore fermées »! Explication donnée en  découvrant l’actrice endormie sur scène bercée de cris de mouettes.  Tout ne devient pas forcément compréhensible mais fait rentrer dans ce monde atypique.

SPLENDOUR SITE

Un monde dans lequel l’actrice américaine se remémore sa vie sous forme de délires passagers dans l’attente de la plongée maritime fatale. Dans ses craintes de comédienne, regrets d’ancienne star, traumatismes d’enfant-singe, c’est le talent de l’actrice française qui saute aux yeux. Entre larmes, fous rires et jeux de rôles skyzophrènes, la pièce ne lève peut-être pas le voile sur l’enquête mais fait monter l’émotion tout doucement jusqu’au dénouement tragique et malheureusement prévisible !

Du mardi au samedi à 19h; du dimanche à 17h jusqu’au 31 décembre 


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