je ne comprends pas pourquoi la présence et l’intervention de Thévenoud dans la commission développement durable de l’Assemblée Nationale provoque un tel remous, qui m’apparait en fait assez superficiel, si ce n’est suspect de complaisance. En effet, l’homme a déjà démontré son absence de conscience morale par le passé, au vu de ses actions. D’ailleurs, s’il en avait une, il aurait déjà démissionné. Et donc, surtout, , je comprends encore moins, sinon à considérer le grand bal de l’hypocrisie politico-médiatique qui choisit ses proies, pourquoi il n’y a pas davantage d’indignation encore à voir des députés qui ont eux fraudé le fisc (ce qui rappelons le n’est pas le cas de Thévenoud), pour certains à (très) grande échelle, ou pire, qui sont sous le coup de sanctions judiciaires, rester encore sur les bancs de l’Assemblée. Citons au hasard et quasiment dans l’ordre d’imortance de leurs forfaits Patrick Balkany (UMP), Manuel Aeschlimann (UMP) ou Sylvie Andrieux (PS), et plus récemment Bernard Brochand (Alpes-Maritimes) et Lucien Degauchy (Oise), et au Sénat Bruno Sido (Haute-Marne, UMP). Le contexte politique ne nécessiterait-il pas davantage de tenue et de clarté, si l’on avait pour préoccupation l’intérêt collectif ? Et si on ne voulait surtout pas qu’un parti extrémiste, anti-démocratique et à visées fascisantes parvienne tragiquement au pouvoir ? Il est vraiment temps de donner un coup de pied magistral dans cette fourmilière taupinière.