Bourbon Street, 1, 2, Charlot et Chabert, ma BD du mercredi
Par Mango
Ce diptyque raconte l’histoire d’un quatuor de vieux musiciens de jazz de la Nouvelle Orléans, qui après avoir connu le succès dans les années quarante, essaie de reconstituer leur groupe en 1997 pour s’exhiber à nouveau dans les cabarets de leur ville mais Cornélius, leur trompettiste fétiche, ne veut plus jamais jouer depuis la mort accidentelle d’Angelina, la femme qu’il devait épouser. C’est lui le responsable du drame et c’est pourquoi il a disparu pendant une cinquantaine d’années. Il faudra tout un concours de circonstances pour qu’il accepte de reprendre sa trompette, sous l’influence du fantôme d’Amstrong, revenu le soutenir.
C’est très beau, magnifiquement dessiné. J’aime cette ambiance de jazz d’avant-guerre souvent évoquée ici. Les détails très réalistes évoquent bien l’ atmosphère d’alors dans cette ville torride et pauvre, gangrenée par le racisme le plus improbable mais d’une énergie à toute épreuve. Il ne me manquait que la musique mais le dernier album refermé, j’ai voulu écouter une fois encore les principaux standards d’Amstrong évoqués ici. Un beau moment.
Bourbon Street, Philippe Charlot, Alexis Chabert, 1, 2,
Les fantômes de Cornélius, Tournée d’adieux,
(Grand Angle, 2011/2012, 48p. – 48 p.)
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