L'infirmier a avoué avoir un peu relâché sa surveillance à l'heure du déjeuner. Et les chambres ne sont pas fermées à clé. Faut-il conclure qu'un des malades a filé prendre le révolver dans la réserve et tiré sur le docteur Loureiro ?
Peut-être. Mais cela n'explique pas tout. Un fou aurait-il pu persuader le docteur, juste avant le coup de feu, d'absorber un savant cocktail de cyanure, morphine et perchlorure de fer ?
Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES