La situation demeurait tendue à Bangui, en fin de semaine dernière avec des manifestations d’hommes armés paralysant circulation et transport en commun. Depuis le mois d'octobre la spirale de la violence a repris avec de nouvelles vagues d'affrontements. Pour échapper à l’insécurité, nombre de personnes ont du à nouveau fuir leurs maisons et trouver refuge dans les anciens sites de déplacés, sites dénués de tout et où les conditions de vie sont particulièrement difficiles.
« Privés d’assistance pendant plusieurs jours, nous avons souffert du manque de nourriture et d’eau, explique Mathias Yadjemal, responsable du site de déplacés de Castors à Bangui. La situation était catastrophique »,
A cela s'ajoute les menaces dont les organisations humanitaires font l’objet et les entraves à leur liberté de mouvement. Ceci a rendu encore plus difficile cette situation, en particulier pour les malades, les blessés et les déplacés. (Lire la suite)