Ne négligez surtout pas le pouvoir marketing d’un bon partenariat – Walkcast Partenariat [2]

Publié le 18 novembre 2014 par Frederic Canevet @conseilsmkg

Nous allons voir maintenant les différents types d’échanges de visibilité qu’on peut mettre en place dans le cadre de partenariats.

L’intérêt d’un partenariat est d’avoir une visibilité importante sans trop dépenser.

La chose le plus simple est l’échange de visibilité sur la newsletter ou l’e-mailing.

Par exemple, vous avez une newsletter à 10 000 personnes, un partenaire en a une à 5 000 ou 10 000, vous le mettez en sponsor ou en success story, et le partenaire fera de même en mettant un emplacement publicitaire sur sa newsletter.

Il peut y avoir un échange avec un système de repasse, c’est-à-dire que si la newsletter d’un des deux partenaires est deux fois plus importante, l’un fera deux passes, alors il y aura plus de visibilité par exemple via un emailing dédié

Il est important de vérifier le nombre d’abonnés à la newsletter, mais également le taux d’ouverture, car parfois le taux d’ouverture est souvent relativement faible.

On arrive à des taux d’ouverture de 7 à 9 % sur certaines vieilles newsletters, alors que si vous avez une grosse newsletter avec 15 à 20 % de taux d’ouverture, ça peut être différent.

De plus il faut savoir que plus la liste est importante, plus le taux d’ouverture est faible.

Dans cette analyse d’Aweber, le taux d’ouverture d’une petite liste (moins de 1000 contacts), est d’environ 80%, alors que pour une newsletter de plus de 50 000 abonnés c’est environ 25%.

De même, vous pouvez à ce moment demander en contrepartie de shooter un mail exclusif.

Au lieu d’avoir une newsletter dédiée, vous demandez à avoir un mail exclusif où vous serez la seule personne. L’échange devient ainsi plus équitable.
Après il y a l’échange de visible via les produits physiques, par exemple dans les boites des produits ou dans les colis dans l’eCommerce.

Si vous êtes dans l’e-commerce, vous pouvez proposer d’ajouter dans la boite des flyers ou des bons de réduction, qui permettront à votre partenaire de toucher des clients.

Cela a bien sûr un prix puisqu’il y a un coût d’impression du flyer puis l’intégration dans les packagings.

Ça sera forcément plus valorisé et ça doit être un échange gagnant-gagnant.

Si vous avez beaucoup de colis, beaucoup de boites et que le partenaire n’est pas dans l’e-commerce, un fournisseur par exemple, vous pouvez demander des réductions de prix ou des produits offerts.

Généralement les fournisseurs préfèrent les produits offerts ou les upsells, c’est-à-dire que votre fournisseur vous donnera des nouveaux produits, vous fera un upsell gratuit… pour ne pas dégrader sa marge.
Il est également possible de travailler ses partenariats en utilisant les médias sociaux.

Ce sont des vecteurs importants pour faire de la communication, cela  ne coûte pas cher et c’est un engagement faible, même si cela a un impact relativement faible.

Il est vraiment important de savoir qu’un tweet ou un statut Facebook sur une marque a généralement peu d’effet (cela ne concerne qu’une faible part de la base clients…), c’est l’e-mail qui vous donnera un impact maximum.

Néanmoins, si vous voulez faire quelque chose de simple, l’échange de visibilité via un échange de tweets est quelque chose de très simple et efficace pour débuter un partenariat.

Une des solutions consiste à tweeter ou de retweeter une actualité, cela peut se faire immédiatement ou via une sélection de tweets.

Vous pouvez demander à ce qu’on retweet une de vos actualités, et en échange, retweetez une actualité du partenaire plusieurs fois durant un mois. Cela peut donner de la visibilité directement.
Vous pouvez aussi programmer la publication automatique du flux RSS d’un blog (en choisissant de publier x articles / jours), via une association avec https://dlvr.it/ et votre compte Twitter.

Voici par exemple la republication automatique d’iPhone Entreprise vers le compte Twitter de ConseilsMarketing :

Ainsi vous allez prévoir de tweeter au moins une fois par jour l’actualité du partenaire pendant une semaine.

Attention : c’est un peu dangereux d’automatiser la publication de fux RSS que vous ne maitrisez pas… car vous ne savez pas ce que vous allez tweeter, mais ça peut être une solution pour programmer un partenariat beaucoup plus fort (ex : un compte spécifique sur un salon, pour une opération marketing…).

Vous pouvez aller plus loin et proposer des échanges de liens dans des blog rolls. Vous mettrez votre partenaire dans une liste de liens ou de solutions préférés.

Encore une fois, il faut vraiment analyser le trafic et le volume du site, car il ne faut pas “donner” des liens à tors et à travers (cela peut nuire à votre référencement, surtout si ce sont des sites de qualité moyenne).

Pour vérifier que votre échange de visibilité est égal (c’est à dire que votre trafic est similaire), vous avez plusieurs possibilités.

Vous pouvez aller dans Google AdWords, puis dans Ad Planner, et là vous avez une idée du trafic via les statistiques tirées d’AdSense.

Ainsi si le site a des emplacements AdSense, vous pouvez voir quel est le trafic mensuel et ainsi estimer le trafic et arriver à un accord.
Vous pouvez aussi aller sur Alexa et voir le classement de la personne au niveau monde/France pour vous faire une idée globale en comparant vos deux classements, sachant que tous les sites de France sont listés donc l’écart peut être important.

Vous pouvez également utiliser un outil comme SEM Rush qui permet d’analyser la concurrence, et vous avez une estimation permettant d’avoir une idée du trafic.

Ce qui est intéressant c’est que SEM Rush se base sur du trafic un peu plus large qu’uniquement Alexa ou Google AdWords, donc c’est utile en complément pour l’analyse.
A noter : L’échange de lien n’est pas très qualitatif non plus car encore une fois il y aura peu de clics dans une blog roll, et ensuite Google n’aime pas qu’on fasse des échanges de liens. L’efficacité est donc relativement limitée.

C’est plutôt quelque chose que vous devez mettre dans un article : vous publiez un article sur votre site, votre partenaire fait de même, vous le publiez sur les médias sociaux, c’est un lien qui restera sur votre site, et là on est dans quelque chose de plus durable.

Là encore, faites attention car Google pénalise de plus en plus tout ce qui est guest posting et manipulation du référencement via des liens.

Ne demandez pas des échanges de visibilité sans qu’il y ait un rapport entre votre site et le site en question. Si la thématique est vraiment trop éloignée, ça peut être considéré comme de la manipulation du lien.
S’il y a des sites qui ont vraiment du trafic très disproportionné, c’est-à-dire qu’il y a un site vraiment énorme et l’autre qui est tout petit, vous pouvez demander une compensation financière.

Ça peut se faire sous forme de produit gratuit, d’aide, d’assistance, etc.
Faites également attention à bien faire un suivi du ROI de vos actions, en particulier via un tracking si vous êtes sur internet.

Mettez par exemple un lien Bitly qui permettra de voir le nombre de clics qui ont été faits :

En complément utilisez le générateur de liens de Google pour avoir une URL unique (voir ce lien).

Vous serez ainsi capable de lister le nombre de clics sur votre bannière publicitaire, la newsletter, etc et pourrez suivre la conversion.

Ce qui est intéressant c’est que si la conversion est nulle, par exemple si vous avez eu 10 clics sur un envoi sur 10 000 abonnés, vous pouvez renégocier avec la personne avec qui vous avez travaillé.

Vous pouvez ainsi avoir une compensation qui peut être une repasse sur la newsletter, une info, un tweet, etc. C’est un excellent moyen de renégocier les choses et de faire un suivi.

Attention, il faut savoir que les liens Bitly sont parfois considéré comme un spam dans les newsletters, utilisez-les donc avec précaution dans vos emailings.

Si nécessaire, faites éventuellement une page d’atterrissage sur votre site web, c’est-à-dire que vous créez une page unique avec cette promo et les gens pourront directement atterrir dessus et vous pourrez faire un calcul exact.