[TEST] Sunset Overdrive – C’est Grind !

Par Evilredfielduniverse

Par Gurdhil,

Sunset Overdrive est un titre édité par Microsoft que je n’attendais vraiment pas. C’est donc assez neutre que j’ai commencé à jouer avec, me rappelant très vaguement des vidéos que j’avais pu en voir.

Si je devais choisir un adjectif pour qualifier ce jeu, ce serait « Barré ». En effet le titre ne se prend vraiment pas au sérieux et s’efforce de vous le faire comprendre rapidement. A l’instar du comic Deadpool, le héros principal ne manquera pas de briser le 4e mur fréquemment, en s’adressant directement à vous ou encore en expliquant aux autres personnages que « c’est plus simple comme ça, on va pas commencer à embrouiller le joueur ». Le côté déjanté est donc parfaitement assuré et c’est un plaisir de le voir utilisé en tant que mécanique de jeu et de narration.

Pour la petite histoire…

Le scénario vous met dans la peau d’un loser lambda, au cœur de « l’apocalypse » de Sunset Overdrive. Suite à un incident, toutes les personnes de la ville ayant consommé du Soda Fitzy se transforme en zombie. L’objectif est relativement simple d’accès et consiste à s’échapper de la ville en aidant et se faisant aider des locaux qui ont survécu. Pour cela, il faudra au cours des 15-20 heures nécessaires à boucler la campagne principale se rapprocher des différentes factions pour leur venir en aide avec les Overdosés mais aussi avec les 2 autres factions hostiles de la ville que sont les Scabs et les robots de chez Fisco.

Les quêtes en elles-mêmes ne sont pas des plus complexes et servent de prétexte pour se balader dans la ville et boter le cul des Overdosés.

C’est le grind, bébé

La principale feature du titre repose sur son système de déplacement, basé sur le grind de toutes (ou presque) les surfaces de la ville, que ce soit les câbles électriques, les rampes ou les arêtes des toits, tout est bon pour grinder et ce mode de déplacement se révèle beaucoup plus rapide que la marche. Déroutant au début, il se prend relativement facilement en main après quelques minutes de jeu. Heureusement car la jouabilité du titre repose grandement sur cet aspect du jeu et sur sa grande verticalité.

En outre, il est largement plus facile de grinder en hauteur et d’attaquer les ennemis que de se déplacer sur le sol avec eux, leurs permettant de vous infliger force dégats.

Rush Hour

Très tôt dans le jeu, on débloquera 2 éléments qui viendront le système de grind : les rushs et les overdrives. Les premiers sont des boosters de plusieurs catégories qui peuvent s’équiper sur le joueur ou sur les armes et démultiplient le potentiel destructeur de votre héros. Ces rushs ne s’activent par ailleurs qu’en fonction de votre « style », une jauge qui se remplit uniquement quand vous grinder, d’où l’importance de maitriser le grind dans toutes ses formes. Les overdrives eux sont des compétences passives qui permettent de générer plus de style, de faire plus de dégats… et se débloquent en fonction de votre manière de jouer. Plus vous tuez d’overdosés, plus vous débloquez de badges Overdosés. Plus vous rebondissez, plus vous aurez de badges de rebonds. A vous ensuite d’acheter des Overdrives avec ses différents badges.

Et sinon, c’est tout ? 

Le jeu a aussi une grande dimension d’exploration, notamment pour récupérer les différentes collectibles qui vont permettront d’acheter des rushs ou de débloquer des succès. A chaque mission finie, des défis loufoques se débloquent pour vous permettre de gagner plus d’argent ou de sodas. Le soda permet de s’équiper en arme et munitions, tandis que l’argent permet de s’acheter des costumes et pièces de vêtement dont le seul avantage est d’ordre esthétique et permet de se différencier lors des parties en multi. On peut d’ailleurs à tout moment modifier la tenue, la corpulence, le sexe de son héros pour le personnaliser comme bon nous semble.

[TEST] Sunset Overdrive – C’est Grind ! Par Gurdhil, Sunset Overdrive est un titre édité par Microsoft que je n’attendais vraiment pas. C’est donc assez neutre que j’ai commencé à jouer avec, me rappelant très vaguement des vidéos que j’avais pu en voir. Si je devais choisir un adjectif pour qualifier ce jeu, ce serait « Barré ». En effet le titre ...

Vue d'ensemble des tests

GRAPHISMES
BANDE SON
GAMEPLAY
DURÉE DE VIE
79

DÉJANTÉ !

Résumé : Bien que répétitif sur bien des aspects, Sunset Overdrive est un véritable défouloir et pour peu que aimiez ce genre d’humour, une bonne tranche de rigolade. Le fait qu’il est peu été mis en avant est un plus car je n’attendais rien en particulier de ce jeu, et au final, j’y ai déjà passé plus de 20 heures à grinder et à massacrer de l’overdosé.