Dimanche 16 novembre, première journée complète sur le festival. En effet, je n’ai pu voir que « Ping Pong Summer » de Michael Tully la veille. Étant très friand des teen movies des années 80, c’est avec plaisir que j’ai découvert celui-ci, qui se trouve être très influencé par ce genre. C’est également avec un grand plaisir que l’on retrouve Léa Thompson ou encore John Hannah aux côtés de Susan Sarandon. Une belle parenthèse présentée lors d’une séance spéciale dans la programmation.
10h, je me dirige vers le cinéma St-Leu où je découvre « Violent » de Andrew Huculiak, long-métrage en compétition. Si visuellement et techniquement, il y a pas mal de choses positif, comme notamment toute cette première partie très belle, l’écriture est beaucoup trop lourde et longue. Les une heure et quarante minutes paraissent interminables, au point de gâcher tout plaisir devant la projection. C’est donc légèrement déçu que je sors de la séance.
Je profite de la pause déjeuné pour découvrir la boutique Potemkine, mise en place spécialement pendant la durée du festival à la Maison de la Culture. Il faut avouer que bons nombres de leurs produits sont alléchants … Cependant, c’est celui de « Les rencontres d’après minuit » de Yann Gonzalez qui attire mon attention, réunissant le DVD, le Blu-Ray et la bande-originale. Je reviendrais donc dans cette boutique prochainement …
14h, me revoilà à St-Leu pour un deuxième long-métrage en compétition : « L’abri » de Fernand Melgar. Il s’agit d’un documentaire retraçant le quotidien des sans-domiciles-fixes et des personnes s’occupant d’eux à l’aide d’un abris souterrain pour les héberger le temps de la nuit. Ne tombant jamais dans un pathos, qui aurait été de mauvais goût, « L’abri » capte l’intention dès ses premières minutes et amène un propos intéressant où deux visions sont à la fois en opposition et en accord l’une avec l’autre.
16h30h, changement de salle : direction la salle 4 du Gaumont afin de découvrir « Le fils du désert » de John Ford, grâce à la rétrospective Merian C. Cooper. Si le début du long-métrage promet des courses-poursuites à cheval et autres coups de pistolet incessants, il devient très vite similaire à « Trois hommes et un couffin » devenant un divertissement anecdotique de luxe.
20h, après une petite bière bien mérité, je retourne au Gaumont, cette fois-ci dans la salle 2, afin de découvrir « Félix et Meira », long-métrage en compétition. Malheureusement, la séance est décalée. Je prends mon mal en patience pendant une bonne heure avant d’être enfin installer dans la salle de projection. « Félix et Meira » est un véritable coup de cœur, je dois l’avouer. Autant dans le fond que dans la forme, cette production se trouve être très riche, à plusieurs degrés. Le long-métrage a d’ailleurs reçu le prix du meilleur film canadien au Toronto International Film Festival de cette année.
22h45, je sors conquis de la projection de « Félix et Meira ». Je devais aller voir « Max et Jérémie » ensuite, mais la fatigue me conseille de ne pas y aller, de peur de roupiller durant la séance. De plus, après un long-métrage comme « Félix et Meira », on ne souhaite rien voir derrière afin de d’apprécier encore plus pleinement ce dernier.
Pour l’instant, en ayant vu trois longs-métrages sur huit, je sais déjà lequel des trois à ma préférence dans la compétition.