Enterrons rapidement (et définitivement) Nicolas Sarkozy
Publié le 17 novembre 2014 par Mister Gdec
je n’ai pas envie d’écrire sur ce sale type, cet escroc, ce détestable et minable affairiste, englué dans des scandales politiques et judiciaires, qui abaisse si gravement l’image de notre pays. je ne comprends pas l’importance que lui octroient si généreusement nos médias nationaux, qui contribuent en lui donnant tant d’audience à la dégradation du climat politique et social de la France. Cet intrigant n’est mu que par la ferme intention d’échapper à la justice en retrouvant l’immunité présidentielle qui avait providentiellement permis à tant d’affaires le concernant d’être étouffées, et qui aussitôt après sa destitution par le bon peuple de France, ont ressurgi au grand jour, les unes après les autres… jusqu’à la nausée.
Et comme cet être pathologiquement
histrionique ne supporte pas la disgrâce qui est la sienne, et qu’il voit bien que l’opinion publique ne lui est plus aussi favorable que par le passé, il ne sait plus quoi faire pour qu’on parle de lui, en bien ou en mal, qu’importe. Toutes les outrances sont bonnes, tous les pseudo « dérapages », et jusqu’aux pillages idéologiques grossiers des éléments de langage de l’extrême droite, ne le révulsent pas… Et comme il n’en est plus à un paradoxe ou à une confusion près, lui qui n’a rien d’un intellectuel et qui ne connait rien de la plus élémentaire cohérence politique (puisqu’il n’obéît qu’à sa seule soif maladive de pouvoir), voilà qui ne l’empêche pourtant pas de se poser en seul rival possible et sérieux (vraiment ?) à Marine Le Pen… On ne rit pas. On s’apitoie. Ce type devient grotesque, et ne fait plus peur à personne. On voit bien qu’il est malade. Ce roi déchu est nu. Aussi, je ne comprends pas qu’on continue d’en parler autant, au point d’avoir longuement hésité à écrire ce billet ¹ qui pourtant s’est imposé à moi. Voir en effet le monde médiatique et politique national dans son ensemble se mettre en branle et s’agiter autour d’une déclaration assez lamentable de ce guignol de pacotille m’attriste énormément. Par delà le ridicule qui consiste à proposer très concrètement de démarier ceux et celles qui sont déjà unis par ce lien, je ne m’abaisserai même pas au niveau si lamentablement bas de ce nain politique. Et je ne parle pas là de sa taille. Ce « grand » malade ne devrait à mon sens plus rien représenter, si ce n’est les erreurs de notre passé, et symboliser à lui seul les raisons cumulées en un seul homme de l’absence de crédibilité et de convictions, l’arrivisme et l’arrogance, autrement dit tout ce que la politique ne devrait pas (plus) être, à l’instar de son cousin, le berlusconisme. Ce mélange de machisme, de violence verbale, de mépris social, de grossièreté et d’absence de constance idéologique assez caractéristiques du personnage, plus soucieux de communication que de cohérence, n’a-t-il pas suffisamment dégradé comme cela - à un niveau jamais atteint avant lui – la fonction présidentielle ? N’est-il pas temps de clore enfin définitivement ce chapitre là de notre histoire nationale, qui a déjà bien assez terni notre honneur collectif ? N’est-il pas en grande partie responsable du désastre moral que connait actuellement notre pays, au point de le voir si dangereusement courtiser l’extrémisme ? N’est-il pas celui qui a si grandement contribué lorsqu’il était au pouvoir à la banalisation de la parole raciste ? Au retour de la possibilité de la discrimination négative et assumée dans le débat public ? A la
zemmourisation de notre société qui, des valeurs des lumières et à l’esprit de la révolution est passée à celles du racisme, du sexisme, de l’islamophobie, de l’homophobie, et à ce slogan d’un autre temps qu’on pensait révolu : travail, famille, patrie ? Auquel le sarkozysme a rajouté sa valeur suprême : l’argent, le fric, le flouze, le pèze, la monnaie, l’étalon or ? Sans parler des racines forcément chrétiennes de la France. Cette image là d’un pays «
riquiquisé » et qui n’est plus, alors, le nôtre. Il convient donc de le reconstruire. Et certainement pas avec ceux qui en ont fait ce qu’il est aujourd’hui : un champ de mines.
¹ … qu’une fausse manip a failli voir partir à la poubelle. J’ai cru un instant, épouvanté, devoir être obligé d’avoir à le réécrire, ce qui m’aurai été moralement très pénible. N’ayant pas pris la précaution de l’enregistrer en brouillon, j’ai réussi in extrémis à le récupérer dans mon navigateur, fort heureusement !