Depuis que Marine Le Pen a hérité du parti de son père, les médias n'ont plus qu'un mot pour parler du FN : dédiabolisation. Autrement, selon la presse qui fait l'opinion, Marine Le Pen essaierai de rendre son parti moins sulfureux, compatible avec les valeurs de la République et de la démocratie, en d'autres termes, moins facho ; et selon ces mêmes médias, elle serait en train de réussir, du moins en ce qui concerne l'image du parti.
Sauf que non ! Une étude passionnante et fouillée publiée par la Fondapol (Fondation pour l'innovation politique, think tank léral et européen, ben oui, quoi, faut pas être sectaire !) sur la place des idées antisémites dans la société française démontre exactement le contraire, et prouve que si le FN souhaite se normaliser, son électorat, lui, reste bien accroché aux vieilles lubies d'extrême-droite.
L'enquête confirme que si les idées antisémites et les préjugés envers les Juifs ont encore une place importante dans la société française, même s'ils restent heureusement minoritaires, ils sont deux à trois fois plus importants dans l'électorat FN (en fonction des questions posées) que dans le reste de la population.
Bref, dis-moi qui vote pour toi, je te dirai qui tu es !
PS : on peut lire l'enquête en question ici.