Chez les personnes régulièrement sujettes aux troubles paniques, être suivi par un psy, formé à la psychothérapie, est nécessaire pour éviter l’évolution vers des troubles paniques durables.
Pour les formes les moins sévères, le traitement comprend habituellement une psychothérapie comportementale et cognitive, parfois associée à des médicaments. Le thérapeute aide le patient à reconnaître les pensées qui lui font mal interpréter les réactions de son corps, à devenir moins sensible aux manifestations physiques de la terreur, et savoir affronter les situations à risque.
Pour les formes plus sévères, la psychothérapie peut s’accompagner de l’administration d’antidépresseurs visant à prévenir l’apparition des attaques. Lorsqu’elles surviennent, l’intensité et la durée peuvent être réduites grâce à des benzodiazépines anxiolytiques.
Par ailleurs, la psychothérapie peut être l’occasion pour le client de plonger dans les racines de son mal et tenter d’en comprendre l’origine. S’il le désir, parce que ce n’est pas une obligation.
Les attaques de panique résulteraient d’une combinaison de facteurs génétiques, biologiques et psychologiques. Par exemple, les personnes ayant vécu une séparation affective très tôt au cours de leur vie seraient plus vulnérables aux troubles paniques et anxieux de manière plus générale.
Mais il n’existe aucune règle en la matière !
Et un traitement donné peut être efficace sur un sujet donné et être inutile sur un autre. Parfois aussi, les crises de panique disparaissent d’elles-mêmes ou s’espacent suffisamment pour ne plus être un handicap dans la vie courante.
Malheureusement, beaucoup de personnes sont uniquement sous traitements médicamenteux. Une psychothérapie doit être suivie, en parallèle, c’est une nécessité ! Pour avoir une chance de s’en sortir définitivement. Dans tous les cas, consultez un psychothérapeute, moi ou un autre.