Reconnu le premier alors que je venais juste de poser le pied sur le quai de la gare.
Croisé le second en partance pour une fête et qui n’était pas du tout d’accord avec moi sur le Walter Salles.
Retrouvé la troisième de retour de cette même fête et qui était tout à fait d'accord avec moi sur les Dardenne.
Assis pas loin du quatrième à la projection de ce film où il est parti avant la fin, mais que ce cinquième a adoré. Pas rancunier, le cinquième puisque recroisé, trois jours après à la projection du film du quatrième.
Bien rigolé, avec le sixième, devant ce petit film iranien fort sympathique.
Dressé un premier bilan du festival avec le septième, rencontré l’avant-dernier jour.
- Six cinéastesqui ont fait nettement mieux :
Jia Zhang Ke
Lucrecia Martel
Philippe Garrel
Brillante Mendoza
et apparemment (pas vu, mais quand même échos assez peu enthousiastes) Bonello et Skolimowski.
- Cinq grandes réussites dans l'hybridation docu-fiction (grosse tendance de l'édition), et aux approches assez différentes (on étudiera ça dans le cadre d'une thèse improbable qu'on n'écrira jamais) :
Ce cher mois d’août de Miguel Gomes
Waltz with Bashir d’Ari Folman
Entre les murs de Laurent Cantet
Tulpan de Sergey Dvorstevoy
Dernier Maquis de Rabah Ameur-Zaïmèche
- Quatre films par jour : bonne moyenne.
- Trois contes cruels et/ou misanthropes mais témoignant d’une indéniable force cinématographique :
Les trois singes de Nuri Bilge Ceylan
Los Bastardos de Amat Escalante
Conte de Noël d’Arnaud Desplechin
- Trois contes naïfs et humanistes (ce qui ne veut pas dire idiots, le terme de « naïf » s’attachant plutôt au style qu’au contenu).
« Film naïf » : 1) films, sans surmoi ou référence auteuriste, simple, direct et d’une humble inventivité. 2) Oeuvres de « Facteur Cheval » (devrait-on dire « facteurs chevaux » ?) du cinéma :
My magic d’Eric Khoo
Blind love de Juraj Lehotsky
Lonely Tunes of Teheran de Saman Salour
- Deux films pas vus, parce qu’assez moyennement convaincu par les précédents de leurs auteurs, mais qui à l’écoute des premiers échos, me donnent maintenant furieusement envie.
Two lovers de James Gray
Le chant des oiseaux d’Albert Serra
- Un grand film ?
Et s’il n’en reste qu’un ? Difficile… Se joue entre Le silence de Lorna, Waltz with Bashir et… Les trois singes qui revient assez fort dans la mémoire.