Étape par étape
À travers ce « récit » vous pourrez rendre la cérémonie vivante, mettre de la plus belle des manières la personne qui est partie et que vous aimiez, tout en travaillant sur votre propre douleur. Ainsi commencer un travail de deuil certain.
Voici une petite aide pour vous aider à comprendre comment vous y prendre.
Première étape: Recueillir les propos d’autres personnes.
- Parlez-en à d’autres parents proches, amis et connaissances.
- Regardez à travers des albums photos, des lettres et autres souvenirs qui pourraient vous évoquez une histoire, une anecdote, une inspiration quelconque.
Essayez d’identifier les qualités qui faisaient du défunt quelqu’un d’unique
- Ses loisirs, ses intérêts, ses passions de la vie – identifier son auteur favori pour en déceler une partie de lui peut être.
- Ses poèmes ou ses chansons préférées,
- Ses habitudes ou des manières caractéristiques à sa personne
- Une anecdote que vous connaissez de lui, peut-être même que vous avez vécue avec lui.
Deuxième étape: Écrire un brouillon.
Commencez avec une esquisse lâche et souple qui comprend un début, un milieu, et une conclusion – avec pour objectif que chaque partie serve à un but précis. Mais rappelez-vous que ce brouillon est juste un brouillon- vous affinerez plus tard. La chose la plus importante est de commencer à écrire et d’obtenir les idées qui en découlent.
L’introduction devrait « servir » à accueillir les gens en vous présentant brièvement, quel lien vous unissais, et le thème de votre éloge («Ma mère a toujours trouvé quelque chose de bon dans chaque personne qu’elle ait jamais rencontré» ou «Mon père, même si il avait réussi dans le monde des affaires, n’a jamais aussi bien réussi sa vie que par les gens qui l’entouraient « ).
Le milieu, plus communément appelé « le corps » est la partie principale de votre éloge. Ici vous fournissez un portrait du défunt. Vous ne devrez pas vous attarder trop, mais bien sûr, vous pouvez faire cette partie plus longue que les deux autres, moins concise. Autrement dit, l’introduction et la conclusion doivent être brèves et puissantes, mais dans le corps, vous pouvez étirer un peu et utiliser souvenirs et anecdotes afin de rappeler à tous ce qui faisait de cette personne si importante à vos yeux, quelqu’un d’unique.
La conclusion est importante car ce sont les derniers mots et ce sont souvent ceux que l’on retient le plus d’un discours. Terminez donc par un dernier adieu fort en émotion qui peut par exemple se traduire par une anecdote particulièrement forte. Ceci n’est bien sûr qu’une suggestion : c’est aussi à vous de le ressentir.
Gardez à l’esprit ces choses à faire et à ne pas faire
Regardez, ne le dites pas.
Au lieu de nous dire que votre mère était généreuse, par exemple, le montrer en le rapportant à une histoire vécue. N’hésitez pas à inclure des petits détails qui racontent comment cela c’était passé. Rapporté sa bienveillance par des histoires ; gardez à l’esprit qu’il n’est pas du tout de mauvais gout de raconter des faits rigolos
Utiliser l’humour.
Juste être sûr qu’il est de bon goût et affectueux.
Soyez honnête.
Ne pas hésiter à mentionner les mauvais moments comme les bons. Lorsque les mots sont maniés « judicieusement », il peut être fort et émouvant de parler d’un désaccord que vous aviez avec la personne disparue, ou une erreur faite par celui-ci, en gardant toujours cet esprit d’un hommage affectueux. Pour cela, il faut savoir faire preuve d’une grande habilité, cela n’est donc pas conseillé pour les personnes peu à l’aise avec l’art oratoire.
Essayez de respecter une longueur « raisonnable »
Pour votre premier projet, écrivez-en le maximum pour vous aider à stimuler les souvenirs et les idées. Mais il est bon d’avoir une idée approximative du temps que va durer votre éloge. Répété le seul plusieurs fois – sachant qu’il faut compter généralement cinq à huit minutes de temps. Mais cela n’est qu’à titre indicateur ; laisser parler votre cœur – si cela s’avère moins long – rien de grave rassurez-vous.
Troisième étape: Laissez passer du temps
Laissez votre éloge de côté pendant un jour ou deux (si vous le pouvez) avant de commencer le processus de révision, de sorte que vous puissiez le lire avec des yeux neufs.
Modifier et réviser : Allez dans votre projet autant de fois que vous le pouvez pour affiner l’écriture
Montrez votre éloge à un ami, ou un membre de la famille ou encore à quelqu’un de confiance si vous le désirez. Il vous apportera un regard plus objectif que le vôtre.
Répétez votre élocution
La lecture de votre projet à haute voix vous aidera à identifier les répétitions et les maladresses.
Voilà il ne vous reste plus qu’à essayer à votre tour, n’hésitez pas à vous faire aider un peu si le moment de deuil est trop délicat à gérer.