Tout droit venu du Japon, Freedom Wars débarque dans toute son originalité. Scénario intéressant, gameplay diversifié, design élégant, le jeu pourrait n’avoir que des atouts s’il n’était pas limité par son exclusivité sur le hardware de la Vita qui empêche la fluidité de certaines actions.
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En quête de liberté
Il était une fois une société qui s’écroule. Nous sommes en 102013, et l’humanité est menacée, car la surface terrestre est surpeuplée et manque cruellement de ressources. Réunis dans les Panopticons, des régions aux régimes totalitaires, les humains sont d’emblés considérés comme coupables du crime de vie et enfermés en prison pour un million d’années. C’est en accomplissant des missions qu’ils allégeront ou augmenteront leur peine, et rendre service à leur société leur permettra de recouvrer la liberté, notamment en allant combattre des monstres géants, les Abductors. Notre héros est amnésique. Pas de chance, c’est aussi interdit. Mais vous êtes brave et courageux, ça vous ne l’avez pas oublié, et vous vous engagez au combat.
Accrochez-vous !
Bien plus qu’un simple jeu de chasse aux monstres, les premiers instants de pise en main du gameplay sont assez complexes. De nombreuses possibilités d’actions sont offertes, le tout éclairé par des effets de mises en scène plutôt bien travaillées bien que parfois l’intrigue puisse sembler un poil exagérée. A chaque mission réalisée, vous gagnez des points que vous pouvez allouer à différents droits. Mais attention, prendre le temps de se reposer quelques instants par exemple vous pénalisera dans votre avancée. Autant dire que supprimer entièrement votre peine n’arrivera qu’à la fin de la quête principale et qu’il faudra pour cela de nombreuses heures de jeu à combattre les monstres et à essayer d’augmenter son grade, tout en tentant de sauver les civils.Le petit plus du gameplay réside certainement dans la « ronce », une sorte de fouet singulier qui permet d’escalader les murs ou d’avancer plus vite, mais qui vous sert également d’arme si vous décidez de vous en servir pour agripper un ennemi, soit pour le déséquilibrer et le mettre ainsi à terre, soit pour le mettre littéralement en morceaux. Difficile à prendre en main au départ, la ronce pallie sans aucun doute l’impossibilité de sauter à laquelle on s’habitue finalement plus rapidement qu’on ne pourrait croire au départ du jeu. En plus de cet étrange et facétieux fouet, vous aurez bien sûr d’autres armes vous permettant attaques de mêlée ou de tirs, qui vous permettront d’affronter les plus affreux monstres.
Toi + Moi + Eux
Niveau combat, et c’est assez rare sur console portable pour pouvoir être souligné, vous pourrez affronter les monstres jusqu’à 8 joueurs, soit quatre humains et leur assistant personnel, gentiment appelé l’accessory. Vraie bonne idée, mais néanmoins limitée. En effet, en cas d’affront d’un très gros monstre qui occupe tout l’écran,
la lisibilité se retrouve assez vite compromise. Pire, vouloir combattre à huit sur le hardware de la PS Vita vous rappelle que vous n’êtes que sur une console portable, puissante mais néanmoins limitée, et les saccades viendront envahir votre écran. C’est là certainement le plus gros point noir du jeu. En revanche, il est également possible de jouer en coopération avec trois amis, et là on retrouve une stabilité plus intéressante.On n’oubliera pas de collecter des ressources, tantôt sur un boss vaincu, tantôt auprès de l’usine de fabrication, qui, soit dit en passant, travaille en temps réel et vous permets donc de faire progresser vos éléments de craft en laissant la Vita en mode veille. Kits de soin, grenades et arsenal n’en seront que plus nombreux. Chacune des récompenses obtenues en fin de mission, plus importantes selon la difficulté ou la durée du combat engagé, vous engage dans un choix moral : celui de conserver ou de donner chacun des éléments. Et attention à la décision, car celle-ci pourra vous valoir quelques années de prison supplémentaires, bien que cela puisse paraître dérisoire quand on décide de garder une arme puissante. Là encore, il faudra donc user de stratégie.
Entre jeu de tir et jeu de stratégie, Freedom Wars propose un gameplay assez complexe basé sur un scénario intéressant bien que parfois tiré par les cheveux. Les combats à huit ajoutent la pointe originale pour un jeu de console portable, et même si certaines difficultés techniques viennent parfois gâcher l’expérience, la beauté des graphismes comme savent les maîtriser les studios japonais relèvent à eux seuls le tout. Niveau doublage, certains seront ravis, d’autres pas du tout, mais les voix sont en japonais sous-titrées en français.
Type: Action / Shoot’em up / Stratégie
Editeur: SCE
Age/Pegi: 16+
Sortie: 29.10.2014
Multi-joueurs: Jusqu’à 8 joueurs
Plates-formes: PS Vita
Testé sur: PS Vita
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- L’incroyable ronce et ses fonctionnalités,
- Les graphismes et en particulier le chara-design,
- La diversité du gameplay.
- La prise en main difficile,
- Trop de saccades sur les combat à huit,
- Pas de doublages en français.
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Test : Freedom Wars – PS Vita Tout droit venu du Japon, Freedom Wars débarque dans toute son originalité. Scénario intéressant, gameplay diversifié, design élégant, le jeu pourrait n’avoir que des atouts s’il n’était pas limité par son exclusivité sur le hardware de la Vita qui empêche la fluidité de certaines actions. En quête de liberté Il était une fois une société qui s’écroule. Nous sommes en 102013, et l’humanité est menacée, car la surface terrestre est surpeuplée et manque cruellement de ressources. Réunis dans les Panopticons, des régions aux régimes totalitaires, les humains sont d’emblés considérés…Notation
Ma note - 7.5
757.5
Original
Résumé : Si Freedom Wars était sur une console next-gen, il serait peut-être le jeu de l’année. Beau, complet et passionnant, il est néanmoins limité par des difficultés techniques.
Note de l'utilisateur 3.97 ( 7 votes) 8