The Evil Within est un titre que j’attend depuis longtemps. Tout d’abord parce qu’il est réalisé par Shinji Mikami, le réalisateur à l’origine de Resident Evil, et puis parce que le Survival Horror est un genre que j’affectionne tout particulièrement. Genre qui, pour moi, est laissé à l’abandon depuis le premier Dead Space. Est-on en droit d’attendre que The Evil Within lui redonne ses lettres de noblesses ?
Zi Iveul Ouizine
L’inspecteur Sebastian Castellanos aurait mieux fait de rester couché ce matin là. Il est appelé avec son coéquipier Joseph à l’Hôpital Psychiatrique Beacon qui se révèle être le théâtre d’un massacre particulièrement sordide. Rendu sur place, il sera prit dans une spirale horrifique tout en cherchant à comprendre les causes de tous ces évènements qui semblent tout droit sortir d’un cauchemar.
C’est dans les pas de Castellanos qui vous commencer la partie. Rapidement prisonnier face à un boucher, vous allez vite comprendre que la furtivité est parfois la seule solution pour vous en sortir vivant. En effet, TEW est un mélange survival/action/furtivité qui mettra vos nerfs à rude épreuve. Vos munitions étant très limités, il vous faudra essayer d’éviter vos ennemis pour ne pas vous faire massacrer. Le jeu adopte bon nombre de mécaniques « à l’ancienne » qui feront penser indubitablement à Resident Evil ou tout autres survival de la fin des années 90. Les énigmes sont sommes toutes sommaires (prendre une clé, chercher une pièce manquante…) et ne poseront pas franchement de problème. Si l’aspect furtivité est présent, il est tout de même éclipsé par le côté action/survival du titre de Mikami. Et cela grâce à son ambiance plus que réussi. Jamais un jeu ne m’aura mis dans une telle ambiance malsaine. J’ai plusieurs fois qualifié le jeu de « cauchemar vidéoludique » car il illustre tout à fait ce qu’un cauchemar nous fait ressentir, avec ses lois de la physique détourner sans parler du design des monstres particulièrement dégueu…
L’histoire se dévoile au fur et à mesure, mais on est, pendant plusieurs heures dans le flou total, se demandant franchement comment on peut passer d’un décor d’hôpital à un village abandonné… Serait-ce un rêve ? Ou bien…
Du gore et des morts, des flingues et des dingues.
Durant votre épopée macabre, vous devrez repousser bons nombre de monstres plus monstreux les uns que les autres. Ils ont l’avantage d’être variés et d’avoir chacun leurs caractéristiques. Certains seront armés de pistolets, d’autres de haches, tandis que d’autres utiliseront leur invisibilité pour vous attaquer. Vous aurez également des nemesis qui reviendront régulièrement tels que les gardiens, la créature à la longue chevelure, ou encore Ruvik, votre pire cauchemar… Non, le bestiaire est tout ce qu’il y a de plus réussi ! Varié et effrayant au possible.
En plus de l’attaque au corps à corps, relativement peu efficace, vous aurez, pour combattre ces bêtes de foires, quelques armes tels que le pistolet, le fusil à pompe, le fusil à lunette ou l’arbalète… Du très très classique. L’arbalète à pour avantage de vous permettre de fabriquer vos carreaux explosifs, électriques ou autres, via des pièces que vous trouverez ici et là. Des pièces que vous pourrez glaner en désamorçant les pièges explosifs disséminés un peu partout par exemple…
Vous avez également la possibilité d’upgrader vos compétences ou vos armes par le biais de gel vert, substance que vous trouverez en tuant vos ennemis et contenu dans des fioles cachées un peu partout. Ce gel est utilisable sur une chaise qui à tout de la chaise de torture, qui se trouve dans un lieu en apparence sans danger, et qui vous permettra de sauvegarder et de récolter quelques bonus. Pour aller dans ce lieu, cherchez la pièce avec la musique de Debussy « Clair de Lune », elle est annonciatrice d’un moment de repos.
Une direction artistique excellente !
Si techniquement, le jeu à quelques faiblesses (baisse de framerate par moments, textures s’affichant en retard…), ces petits défauts sont compensés par la direction artistique de haut vol. Les endroits visités sont très différents et le bestiaire variés. On peut même se demander ce que prennent les concepteurs du jeu pour inventer de telles horreurs…
Les graphismes sont fins et par moment le jeu est même très beau. Le héros, par contre, manque selon moi de charisme… mais ce n’est que mon avis.
La bande son est de très bonne qualité avec une ambiance sonore jouissive. Impossible malheureusement de choisir la VO. La VF étant juste passable avec des dialogues un peu simplistes…
Pour finir, le jeu est difficile, parfois même un peu trop…. mais sa durée de vie est très correcte (fini en mode facile en 13 heures)
Captures faites à partir de ma PS4.
Jeu testé d’après une version commerciale envoyée par l’éditeur
[TEST] The Evil Within – Le retour du Survival Horror ? The Evil Within est un titre que j’attend depuis longtemps. Tout d’abord parce qu’il est réalisé par Shinji Mikami, le réalisateur à l’origine de Resident Evil, et puis parce que le Survival Horror est un genre que j’affectionne tout particulièrement. Genre qui, pour moi, est laissé à l’abandon depuis le premier Dead Space. Est-on en ...
Vue d'ensemble des tests
GRAPHISMES
BANDE-SON
GAMEPLAY
DURÉE DE VIE
84
très bon
Résumé : The Evil Within EST un très bon survival horror. Il est le Resident Evil que l'on attendait plus. Comme quoi, Shinji Mikami est et reste l'un ténor du genre ! Si vous n'avez pas peur dans le noir : je vous le conseille franchement.