Au Salon du livre, en 2013, j’ai vu Amélie Nothomb boire du champagne comme de l’eau. Elle en fait la principale substance de ce roman que je trouve plein de fraîcheur, de folie et de vivacité.
Elle marie un style précieux et des dialogues drôles, dans l’air du temps, qui rendent la lecture plaisante.
On croit lire un récit mais la fin du livre, g-é-n-i-a-l-e, nous remet en place brutalement et A. N., qui maîtrise parfaitement les rênes de la fiction, se permet tous les délires.
« L’ivresse ne s’improvise pas. Elle relève de l’art, qui exige don et souci. » A. N. sait de quoi elle parle et, depuis 23 ans qu’elle écrit, je compte toujours parmi ses lectrices fidèles.
Chapeau Mme Nothomb !
mjo