Avez-vous remarqué combien certaines préfaces mériteraient d’être placées en postfaces ? Souvent elles étalent une glose obscure par rapport à un chef d’oeuvre très clair, présentent une thèse qui n’est que partiellement celle du livre, et dans bien des cas « spoilent » le contenu du livre, surtout si c’est un classique, comme si un classique n’avait plus droit à ses tensions dramatiques voulues par l’auteur, et que leur dévoilement ne constituait pas une faute malgré tout. C’est un peu comme si le préfacier essayait de vivre aux dépens du livre à venir, et qu’il faisait « le malin » .