Ce résumé et cette couverture colorée m'ont immédiatement tapée dans l'oeil quand j'ai découvert Oniria dans le catalogue d'Hachette. Dès que j'ai vu ce livre, j'ai su qu'il fallait absolument que je le lise. Il a pas l'air génial franchement? *.* Ca s'annonce léger, colorée, merveilleux! Au final, cette jolie histoire a été une découverte fantastique! Oniria m'a passionnée ! Mille mercis à toute l'équipe d'Hachette pour m'avoir permis de passer un aussi bon moment en compagnie d'Eliott !!
Oniria commence en introduisant Eliott, petit garçon qui fait des terreurs nocturnes depuis que sa mère est morte dans son sommeil et sa grand-mère Louise. Deux personnages capitaux dans Oniria. Dès le début, on apprend que Louise connaît Oniria. Elle conte ses propres aventures dans ce monde à son petit-fils avant qu'il ne s'endorme. J'ai aimé qu'un personnage soit déjà au courant de tout l'aspect fantastique du livre! Ca change d'une personne lambda se retrouvant sur un autre monde sans vraiment comprendre ce qui lui arrive.
Dans cette histoire, on passe beaucoup de temps dans notre monde. Il faut dire qu'Eliott n'a pas une vie facile et heureuse. Depuis 6 mois, son père est très malade et il est à l'hôpital. Il vit avec sa belle-mère, sa grand-mère et ses demi-soeurs. Sa belle-mère est une vraie garce! Obsédée par son travail, elle passe son temps pendue à son téléphone portable. Elle s'occupe peu d'Eliott et de ses filles et laisse Louise s'en charger. Qui est d'ailleurs est le seul réconfort d'Eliott, sa bouée de sauvetage. Sa belle-mère est méchante et sans coeur. Bref, un monstre.
En plus de ça, Eliott se fait persécuter à l'école par les élèves qui ne l'apprécient pas vraiment. Vous pouvez donc vous imaginer qu'avec tout ça, on a pas de quoi s'ennuyer!
Il y a énormément de rebondissements de ce "côté" de l'histoire, et j'avais peur que ces passages en comparaison avec ceux d'Oniria m'ennuie un peu. Au final, alterner les "deux vies" d'Eliott permet une coupure quand l'un des deux mondes commencent à être lassant. J'ai trouvé que l'auteur a découpée son ouvrage de manière à permettre un confort de lecture maximum au lecteur.
Je ne vous dirais pas dans quelles circonstances on en vient à découvrir Oniria. Même si on se doute un peu au fil de l'histoire ce qui va se passer, ça serait quand même un sacré spoil de mon point de vue. En tout cas, l'univers de l'auteur m'a bluffée. A chaque fois que je refermais mon livre, j'espérais qu'une chose : qu'Oniria existe. Elle nous décrit un monde TELLEMENT magique, tellement merveilleux ! Le monde d'Oniria et sa population a été crée par les rêves des habitants du monde entier. Chacun vient y ajouter sa pierre. Exemple du livre: le Louvre existe sur Oniria. Mais selon les rêveurs qui passent il changera de forme!
Une fois le rêveur parti d'Oniria, tout ce petit monde continu à vivre.Oniria est le monde du rêve mais il fait surtout rêver. Un monde où vous pouvez faire apparaître ce que vous voulez. Seulement en l'imaginant. Un monde où vous pouvez vous déplacer dans l'endroit que vous le souhaitez en le visualisant. S'il existe, vous y allez. Sinon, vous le créez. Mais c'est pas le pied sincèrement?! Pour moi qui dessine énormément, un monde pareil avec une capacité pareille ça serait mon utopie *.* Ah mais! J'ai vraiment été envoûtée par Oniria. L'imagination de l'auteur m'a engloutie et pendant mes quelques heures de lectures, je n'étais clairement plus en France, dans mon lit. Non non, j'étais loin, très loin!
En plus de ça, l'auteur crée une organisation précise sur Oniria. Une "police" des cauchemars, une Reine, le marchand de sable: une puissance incontestée. Bien sûr, tout n'est pas rose et on se rend vite compte que certains enjeux sont là et que notre Eliott va jouer sa vie pendant ses balades nocturnes.
Pour l'aider dans sa quête, il peut compter sur sa mamie préférée qui connaît déjà bien Oniria. Mais, elle n'y est pas allée depuis de nombreuses années. Ca a bien changé! Il va également rencontrer plusieurs personnages qui vont l'aider dans sa quête sur Oniria. Des personnages hauts en couleurs pas mal amusant!
Le seul défaut du livre: Il est indéniablement trop court. Une frustration intense que sont ces 330 pages. J'aurais aimé avoir 1 000 pages d'Oniria! 1 000 pages de cette imagination qui m'ont transportée. Un grand bravo à l'auteur, ce livre est une réussite du début à la fin. Je sais que beaucoup sont tentés par Oniria. MAIS QU'EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ?! :o