Le web 2.0 : la parole au consommacteur
Avant d’entrer dans le vif du sujet, faisons un rapide rappel sur le prédécesseur du web 2.0 : le web 1.0 ! Apparu en 1993, il marque le premier stade du web par des sites de première génération.
Avant 2000, l’internaute n’était que lecteurs de l’information, peu appelés à réagir au contenu d’internet. Ils se promenaient de site en site, prenaient des informations En fait, seules les entreprises et les organisations s’affichaient sur le Web.
Les années allant de 2005 à 2009 ont marqué l’arrivée du web 2.0 caractérisé par l’émergence des réseaux sociaux. Cette première année 2005, plus de la moitié des Français étaient connectés à Internet, que ce soit à domicile (un tiers des foyers équipés), sur le lieu de travail ou d’études ou dans un lieu public. Les plateformes sociales (blog, forums, réseaux sociaux…) concentrent de plus en plus d’internautes actifs.
Dès 2011, « le web est le monde ». Les internautes sont surinformés et partagent leurs avis sur les réseaux sociaux, sur les sites internet. Ils alimentent quotidiennement ce web participatif passant ainsi du stade « utilisateur» (utilisateur + acteur) à celui de « consommacteur » (consommateur + acteur).
Le web 2.0 représente un système d’information visible partout dans le monde et dans lequel n’importe quel internaute peut être actif.
C’est en s’appuyant sur la capacité de l’entreprise à offrir différemment ce qui été déjà proposé ou à inventer de nouveaux marchés par la création de valeur, que l’avantage différentiel durera très longtemps.
Des communautés sociales sont créées autour des blogs et des réseaux sociaux où les consommateurs échangent autour des entreprises. Celles-ci ne peuvent plus négliger les attentes du client dans leur stratégie. Le client se retrouve au cœur des stratégies développées par les marques.
Ce qu’il faut retenir sur le web 2.0 :
- On le nomme également web communautaire ou web participatif.
- Internet intègre désormais une dimension sociale dite 2.0.
- Les internautes sont acteurs du web par leurs échanges quotidien sur les entreprises (offres et services).
- Les entreprises se créent une empreinte digitale plaçant le « webacteur » au cœur de leur stratégie.